Je ne crois pas en Dieu, je ne crois pas aux miracles, je ne crois pas à la résurrection.
Non je ne crois pas que le jeu PC soit mort, ni qu’il soit revenu de l’au-delà.
Ce qui est mort c’est une certaine vision du jeu vidéo qui était très chère aux éditeurs de AAA. Les blockbusters aux budgets faramineux, imposés par millions tous les noëls.
Les Call of Duty, les Bioshock, les Destiny du monde.
Ces jeux là tiennent plus du film que d’autre chose. Pas moyen de mettre les mains dans le cambouis, pas moyen de bidouiller quoi que ce soit ou sortir des rails de l’expérience prévue par l’équipe.
Ces jeux, je les appelle les Space Mountain, ce ne sont pas juste des montagnes russes, ce sont des montagnes russes avec un décorum, une file d’attente et une sortie aussi intéressantes que le ride, un effet d’annonce le tout caché sous un chapiteau hénaurme.
Ce type de jeux n’a pas pu s’épanouir sur PC dans les mêmes proportions que sur consoles, pour la simple raison que les consoles sont faites pour les Space Mountain du monde, telles des Marne-la-Vallée de l'électronique elles se mettent à genoux pour accueillir ces monstres à grand coups d’architectures fermées facilement optimisables, de plateformes de distributions prioritaires et de panneaux publicitaires en home page.
À l’heure où nos téléphones et montres sont plus puissants que nos ordinateurs d’il y a 10 ans, nous sommes devenus des joueurs PC non pas parce que le jeu PC est revenu d’entre les morts, mais parce que de nouveaux types de jeux PC ont émergé : les jeux par service, les free-to-play, les jeux indépendants, les jeux crowd-fundés, les jeux communautaires...
Ces jeux sont mes fêtes foraines. Ils n’ont pas besoin d’autant de place qu’un Space Mountain, ils ne gagnent pas le cœur des gens par leur exubérance et leurs shiny metal ass. Ils gagnent grâce au choix qu’ils offrent, à la diversité. C’est le stand de la femme à barbe, c’est le chamboule-tout, c’est la barbe à papa. L’expérience est parfois brute, parfois décevante, mais à zéro, cinq, dix ou vingt euros, peut-on vraiment se tromper ?
Et ces jeux qui ont pris la route alternative de la technologie en tant que support et non en tant que fin, peuvent se décliner partout. Nos laptops ont repris une seconde vie de gaming, nos ordis de bureaux peuvent de nouveau lancer de super jeux. Il ne viendrait à l’esprit de personne d’aller jeter un œil aux configurations recommandées. Le jeu PC reprend une nouvelle vie, parce que les nouveaux jeux PC ne sont pas aussi contraignants qu’avant.
De fait le PC peut de nouveau chercher sa couronne auprès des nouveaux centres du jeu : Tablettes, smartphones, consoles android. Microsoft a tout intérêt à attaquer sur tous les fronts en promettant des PC à moins de 200$ et en réalisant lui-même son idéal du PC du future à 2000€. Un simple coup d’œil à Amazon confirme qu’occuper le terrain ne sera pas forcément aussi simple que prévu : parmi les portables les mieux notés, le premier PC équipé de Windows est 27ème derrière un florilège de Macbooks et Chromebooks.
Quand on sait que les premiers s’ouvrent à de plus en plus de jeux et que les seconds s'apprêtent à faire déferler les applications android, il est peut-être plus que temps pour Microsoft de revenir dans la partie s’il compte vendre du jeu PC, qu'il s'agisse du Space Mountain ou de la Femme à barbe.
Non je ne crois pas que le jeu PC soit mort, ni qu’il soit revenu de l’au-delà.
Ce qui est mort c’est une certaine vision du jeu vidéo qui était très chère aux éditeurs de AAA. Les blockbusters aux budgets faramineux, imposés par millions tous les noëls.
Les Call of Duty, les Bioshock, les Destiny du monde.
Ces jeux là tiennent plus du film que d’autre chose. Pas moyen de mettre les mains dans le cambouis, pas moyen de bidouiller quoi que ce soit ou sortir des rails de l’expérience prévue par l’équipe.
Ces jeux, je les appelle les Space Mountain, ce ne sont pas juste des montagnes russes, ce sont des montagnes russes avec un décorum, une file d’attente et une sortie aussi intéressantes que le ride, un effet d’annonce le tout caché sous un chapiteau hénaurme.
Ce type de jeux n’a pas pu s’épanouir sur PC dans les mêmes proportions que sur consoles, pour la simple raison que les consoles sont faites pour les Space Mountain du monde, telles des Marne-la-Vallée de l'électronique elles se mettent à genoux pour accueillir ces monstres à grand coups d’architectures fermées facilement optimisables, de plateformes de distributions prioritaires et de panneaux publicitaires en home page.
À l’heure où nos téléphones et montres sont plus puissants que nos ordinateurs d’il y a 10 ans, nous sommes devenus des joueurs PC non pas parce que le jeu PC est revenu d’entre les morts, mais parce que de nouveaux types de jeux PC ont émergé : les jeux par service, les free-to-play, les jeux indépendants, les jeux crowd-fundés, les jeux communautaires...
Ces jeux sont mes fêtes foraines. Ils n’ont pas besoin d’autant de place qu’un Space Mountain, ils ne gagnent pas le cœur des gens par leur exubérance et leurs shiny metal ass. Ils gagnent grâce au choix qu’ils offrent, à la diversité. C’est le stand de la femme à barbe, c’est le chamboule-tout, c’est la barbe à papa. L’expérience est parfois brute, parfois décevante, mais à zéro, cinq, dix ou vingt euros, peut-on vraiment se tromper ?
Et ces jeux qui ont pris la route alternative de la technologie en tant que support et non en tant que fin, peuvent se décliner partout. Nos laptops ont repris une seconde vie de gaming, nos ordis de bureaux peuvent de nouveau lancer de super jeux. Il ne viendrait à l’esprit de personne d’aller jeter un œil aux configurations recommandées. Le jeu PC reprend une nouvelle vie, parce que les nouveaux jeux PC ne sont pas aussi contraignants qu’avant.
De fait le PC peut de nouveau chercher sa couronne auprès des nouveaux centres du jeu : Tablettes, smartphones, consoles android. Microsoft a tout intérêt à attaquer sur tous les fronts en promettant des PC à moins de 200$ et en réalisant lui-même son idéal du PC du future à 2000€. Un simple coup d’œil à Amazon confirme qu’occuper le terrain ne sera pas forcément aussi simple que prévu : parmi les portables les mieux notés, le premier PC équipé de Windows est 27ème derrière un florilège de Macbooks et Chromebooks.
Quand on sait que les premiers s’ouvrent à de plus en plus de jeux et que les seconds s'apprêtent à faire déferler les applications android, il est peut-être plus que temps pour Microsoft de revenir dans la partie s’il compte vendre du jeu PC, qu'il s'agisse du Space Mountain ou de la Femme à barbe.
Commentaires
Et quand tu parles de jeux consoles sur rails, où il est prévu de ne pas sortir de ce que les développeurs ont voulu, je pense qu'il serait intéressant de noter que sur PC (même si je suis joueur console), l'avalanche de mods permet au contraire de sortir de ces "rails" et de donner une nouvelle dimension au jeu. On peut prendre les Elder Scrolls comme exemple, mais je pense qu'il doit y en avoir pas mal d'autres.