Microsoft est une drôle de boite. Celle qui fait les produits qu’on utilise tous les jours ou presque et pourtant celle qui n’est pas cool. Celle qui lance la recherche de tous les outils les plus funs avant de se faire voler la vedette par des gens plus sexy.
Les tablettes, le moteur de recherche, les smartphones, la cartographie, les interfaces tactiles, les réseaux sociaux, les jeux vidéo, le cloud, quelle que soit la discipline high tech (ça se dit encore ça ?) que l’on pioche, il y a fort à parier que Microsoft y ai été pionnier à une époque et rame sans commune mesure aujourd’hui.
D’abord parce que c’est une société qui a un focus technologique très fort et qu’elle a toujours eu beaucoup beaucoup de mal à communiquer ses intentions et les points forts de ses produits contrairement à des sociétés au focus marketing comme Apple capable de prendre un train en marche avec des années de retard et de donner l’impression de réinventer la roue.
Ensuite parce qu’il y a un immense problème de continuité dans l’entreprise qui fait que les bonnes idées sont souvent des one-shots qui ne sont pas particulièrement suivies ou modifiées et que des nouveaux standards, des nouveaux processus, des nouvelles manières de faire empêchent partenaires comme consommateurs de vraiment capitaliser sur un succès ponctuel.
Enfin parce que si Microsoft est partout, il semble n’être nulle part à la fois. Difficulté à prédire le marché, difficulté à utiliser un langage compréhensible, difficulté à regarder au delà de ses propres codes et difficulté incroyable à évoluer.
Microsoft est un dinosaure, tendance argentinosaure, avec son âge canonique, sa taille imposante, ses certitudes. Un dinosaure qui évolue entre des requins.
Et à la conférence build cette semaine le dinosaure a confirmé le réveil entamé en Janvier. Non seulement Windows devient enfin l’outil central de toute la stratégie du groupe mais la fracture entre Windows et les développeurs est enfin quelque chose que Microsoft adresse sans détour, avec une vision plus réaliste que corporatiste : les développeurs n’utilisent pas que la technologie et les langages Microsoft.
C’est donc tel un amant repenti que MS tente de faire la moitié du chemin en proposant l’ajout d’applis .NET et Win32 au shop unifié ainsi que l’ouverture aux langages de programmation Java/C++ et Objective C ouvrant ainsi les portes aux portages plus ou moins simples d’applis Android et iOS.
Certains y voient la mort plus ou moins officielle des plateformes Windows Store et Windows Phone, et il y a sans doute de ça. Mais il y a surtout la mise en place de solutions pratiques et réalistes en lieu et place d’une énième rustine sur un pneu qui n’a jamais été vraiment gonflé.
Tout n’est pas gagné pour autant et si le travail de portage est simplifié, il n’en reste pas moins nécessaire pour tirer un peu partie des API maisons. Cela signifie aussi que Windows sera toujours la deuxième voire la troisième plateforme de choix pour les développeurs talentueux et que Microsoft est ok avec ça.
Les petits malins ont d’ailleurs vite fait de souligner que des dispositions tout à fait similaires n’ont pas empêché Blackberry de flopper de manière spectaculaire.
Reste qu’avec son upgrade gratuite pour quiconque a un OS (legit ou non) de moins de sept ans, Microsoft va ratisser large et vise la bagatelle d’un milliard d’appareils équipés d’ici 2018. Une part de marché difficilement comparable à celle de Blackberry, qui touche grand public comme professionnels, des plus petits téléphones aux plus grosses télés et tout ce qu’on fait entre et vu comme ça, Microsoft et ses petits tools deviennent d’un coup nettement plus sexy. Microsoft est prêt à être aimé à nouveau, et même si ce n'est pas pour les bonnes raisons.
Les tablettes, le moteur de recherche, les smartphones, la cartographie, les interfaces tactiles, les réseaux sociaux, les jeux vidéo, le cloud, quelle que soit la discipline high tech (ça se dit encore ça ?) que l’on pioche, il y a fort à parier que Microsoft y ai été pionnier à une époque et rame sans commune mesure aujourd’hui.
D’abord parce que c’est une société qui a un focus technologique très fort et qu’elle a toujours eu beaucoup beaucoup de mal à communiquer ses intentions et les points forts de ses produits contrairement à des sociétés au focus marketing comme Apple capable de prendre un train en marche avec des années de retard et de donner l’impression de réinventer la roue.
Ensuite parce qu’il y a un immense problème de continuité dans l’entreprise qui fait que les bonnes idées sont souvent des one-shots qui ne sont pas particulièrement suivies ou modifiées et que des nouveaux standards, des nouveaux processus, des nouvelles manières de faire empêchent partenaires comme consommateurs de vraiment capitaliser sur un succès ponctuel.
Enfin parce que si Microsoft est partout, il semble n’être nulle part à la fois. Difficulté à prédire le marché, difficulté à utiliser un langage compréhensible, difficulté à regarder au delà de ses propres codes et difficulté incroyable à évoluer.
Microsoft est un dinosaure, tendance argentinosaure, avec son âge canonique, sa taille imposante, ses certitudes. Un dinosaure qui évolue entre des requins.
Et à la conférence build cette semaine le dinosaure a confirmé le réveil entamé en Janvier. Non seulement Windows devient enfin l’outil central de toute la stratégie du groupe mais la fracture entre Windows et les développeurs est enfin quelque chose que Microsoft adresse sans détour, avec une vision plus réaliste que corporatiste : les développeurs n’utilisent pas que la technologie et les langages Microsoft.
C’est donc tel un amant repenti que MS tente de faire la moitié du chemin en proposant l’ajout d’applis .NET et Win32 au shop unifié ainsi que l’ouverture aux langages de programmation Java/C++ et Objective C ouvrant ainsi les portes aux portages plus ou moins simples d’applis Android et iOS.
Certains y voient la mort plus ou moins officielle des plateformes Windows Store et Windows Phone, et il y a sans doute de ça. Mais il y a surtout la mise en place de solutions pratiques et réalistes en lieu et place d’une énième rustine sur un pneu qui n’a jamais été vraiment gonflé.
Tout n’est pas gagné pour autant et si le travail de portage est simplifié, il n’en reste pas moins nécessaire pour tirer un peu partie des API maisons. Cela signifie aussi que Windows sera toujours la deuxième voire la troisième plateforme de choix pour les développeurs talentueux et que Microsoft est ok avec ça.
Les petits malins ont d’ailleurs vite fait de souligner que des dispositions tout à fait similaires n’ont pas empêché Blackberry de flopper de manière spectaculaire.
Reste qu’avec son upgrade gratuite pour quiconque a un OS (legit ou non) de moins de sept ans, Microsoft va ratisser large et vise la bagatelle d’un milliard d’appareils équipés d’ici 2018. Une part de marché difficilement comparable à celle de Blackberry, qui touche grand public comme professionnels, des plus petits téléphones aux plus grosses télés et tout ce qu’on fait entre et vu comme ça, Microsoft et ses petits tools deviennent d’un coup nettement plus sexy. Microsoft est prêt à être aimé à nouveau, et même si ce n'est pas pour les bonnes raisons.
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