Bien, Microsoft revient donc plus pump it up que jamais, mais qu’est-ce que ça veut dire en termes de jeux ? Et qu’est-ce que ça veut dire pour les consommateurs finaux ?
Comme d’hab, du bon et du moins bon.
Le bon c’est que le marché unifié est une excellente idée que seule une boite comme Microsoft a les moyens de mettre en place avec un minimum de succès. Achète ton soft/ton jeu/ton app une fois, retrouve le sur ton ordinateur, ton téléphone, ta tablette, ta console de jeu. C’est loin d’être une idée neuve, Sony, Google, Apple et d’autres ont déjà tenté l’idée, mais la portée des appareils Windows et la persévérance avec laquelle les produits MS envahissent les autres écosystèmes devrait garantir un minimum de bénéfices pour les utilisateurs.
La mauvaise, c’est que la facilité de portage va permettre l’appisation de Windows qui n’en avait pas franchement besoin. Si le monde du Pay Store et de iTunes s’apprête à envahir windows alors leurs mauvaises manières feront partie du lot : disparition du gratuit, du shareware, découpage des features en petits morceaux revendus séparément, débarquement massif de pubs envahissantes.
Si le marché des jeux devient donc effectivement commun à Windows, Windows Phone et Xbox, c’est une question de temps avant de voir débarquer sur console tous les clones d’Angry Birds du monde. Et quand on sait que la plupart des jeux ID@Xbox sont déjà des portages en provenance d’android, on se demande pourquoi un dev se ferait suer à adapter son contenu avec du matos en plus pour une version console s’il peut se contenter de vendre la même came ?
Pour ce qui est des jeux AAA, la question du prix deviendra plus épineuse que jamais. S’il n’existe plus qu’une version incluant tablettes, consoles et PC, à quel tarif la facturer ? 70€ comme sur le store xbox ? 35€ comme sur Steam ? ou bien 1.99€ comme sur l’App Store ?
Et comment la standardisation sera-t-elle effectuée ? En forçant la main des éditeurs ? Au bon vouloir de chacun ? Avec des tools bien planifiés ou avec des codes à la débrouille ?
Puis pour continuer à donner des coups de pieds dans la fourmilière déjà bien complexe, Hololens continue son petit bonhomme de chemin, désormais presque adulte et autonome débarrassé de câbles, de capteurs externes ou d’unités de calcul déportées. Le bidule se présente sous la forme d’un casque apparemment confortable et léger (plus qu’un occulus) et offre, d’après les journalistes qui ont pu le tester, une expérience assez hors du commun.
Du moins, tant qu’on regarde bien droit devant soi.
L’autonomie a donc un prix, celle du champ de vision offert, visiblement assez limité dans l’espace et loin des vidéos de démonstration présentées jusqu’à présent.
Mais pour moi le plus gros problème reste le manque de concentration de la bête qui semble toujours partir dans toutes les directions en même temps. On allait de Minecraft à Mars en Janvier, on est désormais autant dans la discussion Skype que dans l’apprentissage de la médecine à distance, tant dans la robotique hobbyiste que l’aide à la création architecturale.
Un manque de positionnement délicat pour l’introduction d’un nouveau produit qui pourrait avoir pour origine le coût du bousin qui serait suffisamment élevé pour justifier un prix supérieur à une console de salon.
Et pour faire investir tant le Jean-Jacques moyen que les entreprises dan un gadget à plus de 500€ pièce il va falloir être très persuasif dans les capacités de l’appareil et son utilité réelle.
Microsoft est prêt à être aimé à nouveau, mais on donne de l’argent à ce dont on a besoin, pas à ce qu’on aime.
Comme d’hab, du bon et du moins bon.
Le bon c’est que le marché unifié est une excellente idée que seule une boite comme Microsoft a les moyens de mettre en place avec un minimum de succès. Achète ton soft/ton jeu/ton app une fois, retrouve le sur ton ordinateur, ton téléphone, ta tablette, ta console de jeu. C’est loin d’être une idée neuve, Sony, Google, Apple et d’autres ont déjà tenté l’idée, mais la portée des appareils Windows et la persévérance avec laquelle les produits MS envahissent les autres écosystèmes devrait garantir un minimum de bénéfices pour les utilisateurs.
La mauvaise, c’est que la facilité de portage va permettre l’appisation de Windows qui n’en avait pas franchement besoin. Si le monde du Pay Store et de iTunes s’apprête à envahir windows alors leurs mauvaises manières feront partie du lot : disparition du gratuit, du shareware, découpage des features en petits morceaux revendus séparément, débarquement massif de pubs envahissantes.
Si le marché des jeux devient donc effectivement commun à Windows, Windows Phone et Xbox, c’est une question de temps avant de voir débarquer sur console tous les clones d’Angry Birds du monde. Et quand on sait que la plupart des jeux ID@Xbox sont déjà des portages en provenance d’android, on se demande pourquoi un dev se ferait suer à adapter son contenu avec du matos en plus pour une version console s’il peut se contenter de vendre la même came ?
Pour ce qui est des jeux AAA, la question du prix deviendra plus épineuse que jamais. S’il n’existe plus qu’une version incluant tablettes, consoles et PC, à quel tarif la facturer ? 70€ comme sur le store xbox ? 35€ comme sur Steam ? ou bien 1.99€ comme sur l’App Store ?
Et comment la standardisation sera-t-elle effectuée ? En forçant la main des éditeurs ? Au bon vouloir de chacun ? Avec des tools bien planifiés ou avec des codes à la débrouille ?
Puis pour continuer à donner des coups de pieds dans la fourmilière déjà bien complexe, Hololens continue son petit bonhomme de chemin, désormais presque adulte et autonome débarrassé de câbles, de capteurs externes ou d’unités de calcul déportées. Le bidule se présente sous la forme d’un casque apparemment confortable et léger (plus qu’un occulus) et offre, d’après les journalistes qui ont pu le tester, une expérience assez hors du commun.
Du moins, tant qu’on regarde bien droit devant soi.
L’autonomie a donc un prix, celle du champ de vision offert, visiblement assez limité dans l’espace et loin des vidéos de démonstration présentées jusqu’à présent.
Mais pour moi le plus gros problème reste le manque de concentration de la bête qui semble toujours partir dans toutes les directions en même temps. On allait de Minecraft à Mars en Janvier, on est désormais autant dans la discussion Skype que dans l’apprentissage de la médecine à distance, tant dans la robotique hobbyiste que l’aide à la création architecturale.
Un manque de positionnement délicat pour l’introduction d’un nouveau produit qui pourrait avoir pour origine le coût du bousin qui serait suffisamment élevé pour justifier un prix supérieur à une console de salon.
Et pour faire investir tant le Jean-Jacques moyen que les entreprises dan un gadget à plus de 500€ pièce il va falloir être très persuasif dans les capacités de l’appareil et son utilité réelle.
Microsoft est prêt à être aimé à nouveau, mais on donne de l’argent à ce dont on a besoin, pas à ce qu’on aime.
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