Moui, je vois ce que vous vous dites. Taper sur la presse spé, c’est devenu comme une routine pour Next-Gêne, toujours la même rengaine, la presse est consternante, les journalistes sont des vendus.
Et j’avoue que je suis bien d’accord, d’autant qu’on a quelques très beaux contre exemples avec Gamekult qui embrasse pleinement son indépendance retrouvée avec son système d’abonnement, Canard PC qui continue de regarder l’effondrement du marché de la publicité en ligne avec l’anxiété de la vache qui observe le train dérailler, les alcoolos de ZQSD qui peuvent dépenser 1000 balles de bière par podcast…
Même les anciens de Jeuvideo.com tentent l’aventure du contenu de qualité à monnayer avec ExtraLife dont la première rubrique à avoir vu le jour est celle des dons.
Quelques mois qu’on oublie les doritos, quelques tests qu’on se dit que cette année non vraiment il y a du mieux.
Et puis boom les inrocks arrivent là-dedans avec la finesse d’un taureau dans un magasin de porcelaine et claque une petite critique de Fallout en « contenu partenaire ». 8000 caractères dithyrambiques sur le jeu de Bethesda visiblement écrits par Bethesda.
Un joli publi-rédactionnel ou « native advertisement » comme on dit dans le milieu qui consiste en effet à déguiser une pub en article pour tromper le lecteur peu vigilant.
Une technique pas toute jeune et peu efficace dans le meilleur des cas, franchement contre-productive dans le pire qui m’étonne pas mal.
Pourquoi les inrocks cèdent à cet argent facile alors qu’ils ont fondé l’essentiel de leur réputation sur leur caractère critique ?
Probablement parce que ce n’est que du jeu vidéo et donc qu’on s’en fiche un peu.
Mais pourquoi Bethesda s’est senti obligé de faire le forcing pour un jeu qui récolte déjà des lauriers un peu partout ?
Pour aller chercher les CSP+ ? Pour élargir un peu la base geekos et s’acheter de la réputabilité à grand coups de chéquier ? Je parierai pour un mauvais deal de groupe effectué via une agence à l’international, mais du mauvais jugement, il y en a partout. Même chez les Inrocks et Bethesda.
Et puis pendant ce temps-là, si l’état de la presse n’était pas déjà un peu tragique, c’est VG247 qui publie ses résultats du moment. Les fameux génies qui n’avaient pas réussi à faire la distinction entre Uncharted 4 et le portage de Uncharted 2 se targue d’afficher 7.8 millions de visiteurs uniques, soit le double de l’année dernière. Soit un revenu d’environ 30K$/mois en performance marketing, essentiellement grâce à une pelleté quotidienne de news sur Destiny.
Et si ça parait décent, il faut voir que le site n’emploie que quatre personnes et à rapidement oublié de remercier ses lecteurs dans la première version de l’article. Stay classy.
Peut-être que le vrai jackpot est à trouver dans la BD sur l’industrie du jeu vidéo alors. Après tout l’amie Laurel a levé la bagatelle de 276 000€ pour l’impression de sa web BD « comme convenu » soit pile 70 000€ de plus que la bande à Karim Debbache et 230 000€ de plus que Frederik Raynal et sa team pour la création de 2Dark sur le même site.
Comme quoi parler de jeux vidéo semble parfois rapporter plus gros que les faire.
Je crois qu’à ce tarif-là je vais envoyer Gomo ramer un peu en Californie, et ce sera certainement notre meilleure idée de business model pour NG+.
Et j’avoue que je suis bien d’accord, d’autant qu’on a quelques très beaux contre exemples avec Gamekult qui embrasse pleinement son indépendance retrouvée avec son système d’abonnement, Canard PC qui continue de regarder l’effondrement du marché de la publicité en ligne avec l’anxiété de la vache qui observe le train dérailler, les alcoolos de ZQSD qui peuvent dépenser 1000 balles de bière par podcast…
Même les anciens de Jeuvideo.com tentent l’aventure du contenu de qualité à monnayer avec ExtraLife dont la première rubrique à avoir vu le jour est celle des dons.
Quelques mois qu’on oublie les doritos, quelques tests qu’on se dit que cette année non vraiment il y a du mieux.
Et puis boom les inrocks arrivent là-dedans avec la finesse d’un taureau dans un magasin de porcelaine et claque une petite critique de Fallout en « contenu partenaire ». 8000 caractères dithyrambiques sur le jeu de Bethesda visiblement écrits par Bethesda.
Un joli publi-rédactionnel ou « native advertisement » comme on dit dans le milieu qui consiste en effet à déguiser une pub en article pour tromper le lecteur peu vigilant.
Une technique pas toute jeune et peu efficace dans le meilleur des cas, franchement contre-productive dans le pire qui m’étonne pas mal.
Pourquoi les inrocks cèdent à cet argent facile alors qu’ils ont fondé l’essentiel de leur réputation sur leur caractère critique ?
Probablement parce que ce n’est que du jeu vidéo et donc qu’on s’en fiche un peu.
Mais pourquoi Bethesda s’est senti obligé de faire le forcing pour un jeu qui récolte déjà des lauriers un peu partout ?
Pour aller chercher les CSP+ ? Pour élargir un peu la base geekos et s’acheter de la réputabilité à grand coups de chéquier ? Je parierai pour un mauvais deal de groupe effectué via une agence à l’international, mais du mauvais jugement, il y en a partout. Même chez les Inrocks et Bethesda.
Et puis pendant ce temps-là, si l’état de la presse n’était pas déjà un peu tragique, c’est VG247 qui publie ses résultats du moment. Les fameux génies qui n’avaient pas réussi à faire la distinction entre Uncharted 4 et le portage de Uncharted 2 se targue d’afficher 7.8 millions de visiteurs uniques, soit le double de l’année dernière. Soit un revenu d’environ 30K$/mois en performance marketing, essentiellement grâce à une pelleté quotidienne de news sur Destiny.
Et si ça parait décent, il faut voir que le site n’emploie que quatre personnes et à rapidement oublié de remercier ses lecteurs dans la première version de l’article. Stay classy.
Peut-être que le vrai jackpot est à trouver dans la BD sur l’industrie du jeu vidéo alors. Après tout l’amie Laurel a levé la bagatelle de 276 000€ pour l’impression de sa web BD « comme convenu » soit pile 70 000€ de plus que la bande à Karim Debbache et 230 000€ de plus que Frederik Raynal et sa team pour la création de 2Dark sur le même site.
Comme quoi parler de jeux vidéo semble parfois rapporter plus gros que les faire.
Je crois qu’à ce tarif-là je vais envoyer Gomo ramer un peu en Californie, et ce sera certainement notre meilleure idée de business model pour NG+.
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