Il semble ainsi que plus on cherche des didacticiels sur youtube et plus on tombe sur des gens louches. Et plus on cherche des didacticiels sur des sujets pointus et plus ces gens louches sont susceptibles d’avoir un accent à couper au couteau. Russes, indiens, français ou pire, les gens qui ont les bons tuyaux à partager l’ont fait aux dépends de leurs sessions quotidiennes de DuoLingo et bizarrement ça nuit un peu à la clarté du propos.
Du coup, entre deux tutos expliquant comment rooter des appareils Android que je ne possède de toute manière pas, je me repose les oreilles avec des let’s play britanniques. Je ne suis pas particulièrement ce qui s’y dit, à vrai dire je ne regarde même pas l’image la plupart du temps, c’est juste un onglet chrome, là, quelque part au milieu des dizaines d’autres onglets chrome, qui diffuse les commentaires d’un journaliste quelconque sous forme de musique à même de m’apaiser même en situation de crise (comme on dirait dans une pub pour du déo). Je trouve notamment fascinant de constater à quel point les anglais ont du mal à s’énerver franchement et servent un « this is bollocks » irrité en lieu et place des insanités francophones ou américaines.
Certains se font des cassettes du chant des baleines, moi j’écoute un Australien et un Britannique discuter de la prononciation exacte du nom de Sébastien Loeb, comme quoi chacun ses fétiches déviants.
Et je ne vais pas mentir, c’est notamment à cause de ces vidéos de gameplay et autres dev diaries que la nouvelle de la fermeture du studio Lionhead me cause de la peine. Non que j’attendais grand-chose du Fable 2 Play en développement depuis quelques temps, ni même que je pensais revoir quelque chose de positif arriver à la série en générale, mais bon sang il y a une certaine tragédie à ne plus pouvoir suivre l’héritage de la verve langoureuse qui entourait le studio depuis les premières déclarations à la con de Molyneux sur Black & White.
Est-ce que Microsoft a eu raison de fermer Lionhead ? N’y avait-il vraiment plus rien à sauver de l’équipe ? N’auraient-ils pas pu récupérer les assets de Legends pour développer un Fable 4 rapidement ? Et tout simplement n’aurait-il pas été malin de laisser le studio tenter autre chose ?
Nous ne le saurons probablement jamais, évidemment. Toujours est-il que je m’interroge sur la pertinence de fermer la machine à créer l’une des dernières licences exclusives de la Xbox et fer de lance de la reconnaissance de la marque à défaut de moteur à ventes.
Le mouvement rappelle d’ailleurs la fermeture du Studio Liverpool par Sony à l’époque de la PS3 et ainsi la mise à mort de WipEout et de l’héritage Psygnosis. Autres temps, autres mœurs et Sony cette fois en position de force, n’a pas attendu bien longtemps avant de tournoyer au dessus de guildford tel un vautour du jeu vidéo avec un événement de recrutement favorablement placé dans le village de Lionhead avant de se faire emboîter le pas par Ubisoft Reflection.
Entendons-nous bien : le chômage c’est pas toujours rigolo et il est très chouette de lire que tous les codeurs de Lionhead n’auront pas à apprendre les pas de Hot Stuff après avoir pointé au job center local.
Mais la couche de PR qui enrobe la démarche est aussi subtile qu’un croissant fourré à la banane venant de sociétés qui sauront récupérer de la main d’œuvre qualifiée à moindre coût.
Enfin bon pour un studio qui a passé 10 ans à faire des histoires épiques à portée légendaire, il n’est que justice que tout se termine dans un bon gros drama des familles.
Still bollocks.
Du coup, entre deux tutos expliquant comment rooter des appareils Android que je ne possède de toute manière pas, je me repose les oreilles avec des let’s play britanniques. Je ne suis pas particulièrement ce qui s’y dit, à vrai dire je ne regarde même pas l’image la plupart du temps, c’est juste un onglet chrome, là, quelque part au milieu des dizaines d’autres onglets chrome, qui diffuse les commentaires d’un journaliste quelconque sous forme de musique à même de m’apaiser même en situation de crise (comme on dirait dans une pub pour du déo). Je trouve notamment fascinant de constater à quel point les anglais ont du mal à s’énerver franchement et servent un « this is bollocks » irrité en lieu et place des insanités francophones ou américaines.
Certains se font des cassettes du chant des baleines, moi j’écoute un Australien et un Britannique discuter de la prononciation exacte du nom de Sébastien Loeb, comme quoi chacun ses fétiches déviants.
Et je ne vais pas mentir, c’est notamment à cause de ces vidéos de gameplay et autres dev diaries que la nouvelle de la fermeture du studio Lionhead me cause de la peine. Non que j’attendais grand-chose du Fable 2 Play en développement depuis quelques temps, ni même que je pensais revoir quelque chose de positif arriver à la série en générale, mais bon sang il y a une certaine tragédie à ne plus pouvoir suivre l’héritage de la verve langoureuse qui entourait le studio depuis les premières déclarations à la con de Molyneux sur Black & White.
Est-ce que Microsoft a eu raison de fermer Lionhead ? N’y avait-il vraiment plus rien à sauver de l’équipe ? N’auraient-ils pas pu récupérer les assets de Legends pour développer un Fable 4 rapidement ? Et tout simplement n’aurait-il pas été malin de laisser le studio tenter autre chose ?
Nous ne le saurons probablement jamais, évidemment. Toujours est-il que je m’interroge sur la pertinence de fermer la machine à créer l’une des dernières licences exclusives de la Xbox et fer de lance de la reconnaissance de la marque à défaut de moteur à ventes.
Le mouvement rappelle d’ailleurs la fermeture du Studio Liverpool par Sony à l’époque de la PS3 et ainsi la mise à mort de WipEout et de l’héritage Psygnosis. Autres temps, autres mœurs et Sony cette fois en position de force, n’a pas attendu bien longtemps avant de tournoyer au dessus de guildford tel un vautour du jeu vidéo avec un événement de recrutement favorablement placé dans le village de Lionhead avant de se faire emboîter le pas par Ubisoft Reflection.
Entendons-nous bien : le chômage c’est pas toujours rigolo et il est très chouette de lire que tous les codeurs de Lionhead n’auront pas à apprendre les pas de Hot Stuff après avoir pointé au job center local.
Mais la couche de PR qui enrobe la démarche est aussi subtile qu’un croissant fourré à la banane venant de sociétés qui sauront récupérer de la main d’œuvre qualifiée à moindre coût.
Enfin bon pour un studio qui a passé 10 ans à faire des histoires épiques à portée légendaire, il n’est que justice que tout se termine dans un bon gros drama des familles.
Still bollocks.
Aucun commentaire