Personne n’est parfait. Tenez, moi par exemple, j’ai beau être un modèle pour les plus jeunes et responsable des billets toujours à l’heure du plus gros webcomic sur les jeux vidéo dont le nom commence par Next et se termine par Gêne, j’ai aussi mes défauts. Pour tout avouer je suis ce qu’on pourrait appeler un joueur console.
Évidemment, dans mon Allemagne adoptive, ce n’est pas exactement quelque chose que je vais crier sur les toits, je crois même que la plupart du temps j’arrive à faire illusion. J’ai joué à suffisamment de MMORPGs pour avoir une vague idée de ce qu’il s’y passe. J’ai lancé assez de Free 2 Play pour comprendre ce qu’on y dépense. J’ai un compte steam bien garni d’indés gratuits dans un bac jamais lancés. J’ai même posé mes mains sur un ou deux joysticks à retour de force pour simulateurs d’avions de chasse Russes, c’est dire si je fais des efforts !
Mais malgré les tentatives, malgré le temps passé, il reste le domaine du hardware qui me passe toujours quelques mètres au-dessus de la tête. Une console c’est simple. Ça coute 500 balles en Day one, c’est la même pendant cinq à dix ans et même si c’est pas tout à fait aussi simple qu’il y a dix ans ça économise tout un tas de questions et de maux de tête.
Pour ce qui est du processeur ça va. Il n’y a qu’Intel qui a trois gammes relativement claires qui changent tous les ans dans une grande partie de « c’est génial, faut tout racheter ». J’ai bien compris que la course à la vitesse de ma prime jeunesse n’est plus de mise et qu’on parle désormais d’efficience plus que de gros muscles saillants. Évidemment il est possible de tomber sur un type qui va expliquer via quelques jolis graphs qu’un i5 bien overclocké est bien plus intéressant qu’un i7, mais franchement ça sent l’argumentaire de radin.
La ram, j’en fais mon affaire : plus y en a, mieux c’est, nan ? Bon dans le doute les gens disent oui. J’ai toujours beaucoup de mal à savoir ce qu’on peut bien faire avec 16go de ram dans un laptop de 13 pouces sans carte graphique dédiée, mais bon parfois le progrès ce n’est pas de faire progresser l’humanité mais de doubler ses stats de ram.
Et puis évidemment arrive l’immanquable moment de choisir sa carte graphique. Et là autant dire que ça revient à choisir sa religion : pas la peine de chercher sur le net, il y a autant de désinformation et de mauvaise fois qu’en ambassade Américaine à Moscou pendant la guerre froide. Et quand bien même on aurait trouvé un camp, la quantité de cartes, des distributions et de fabricants mettent la misère aux rayons de beurre de cacahuète.
Alors vous imaginez ma joie quand la semaine dernière le web semblait avoir trouvé un suspicieux consensus au sujet des nouvelles cartes annoncées par Nvidia : les sœurs Pascal GTX 1070 et GTX 1080 qui seraient à la fois bien plus puissantes que ce qui existe actuellement, mais aussi plus efficientes car moins gourmandes, et par une sorte de magie noire, également moins chères que les offres haut de gamme précédentes.
Voilà qui pourrait nettement simplifier ma vie et me permettre de ne plus avoir à juste sourire bêtement lorsque Jürgen de la compta voudra expliquer sa nouvelle bécane à Franzi du légal.
Évidemment, comme le soulignent les premières reviews, il n’est toujours pas question de faire de la 4K à 60 images par secondes sur une seule carte graphique, fut-elle Pascalesque.
Et j’imagine qu’il est toujours impossible de jouer à un jeu Ubisoft récent avec un framerate qui tient le choc. Mais comme on dit, personne n’est parfait.
Évidemment, dans mon Allemagne adoptive, ce n’est pas exactement quelque chose que je vais crier sur les toits, je crois même que la plupart du temps j’arrive à faire illusion. J’ai joué à suffisamment de MMORPGs pour avoir une vague idée de ce qu’il s’y passe. J’ai lancé assez de Free 2 Play pour comprendre ce qu’on y dépense. J’ai un compte steam bien garni d’indés gratuits dans un bac jamais lancés. J’ai même posé mes mains sur un ou deux joysticks à retour de force pour simulateurs d’avions de chasse Russes, c’est dire si je fais des efforts !
Mais malgré les tentatives, malgré le temps passé, il reste le domaine du hardware qui me passe toujours quelques mètres au-dessus de la tête. Une console c’est simple. Ça coute 500 balles en Day one, c’est la même pendant cinq à dix ans et même si c’est pas tout à fait aussi simple qu’il y a dix ans ça économise tout un tas de questions et de maux de tête.
Pour ce qui est du processeur ça va. Il n’y a qu’Intel qui a trois gammes relativement claires qui changent tous les ans dans une grande partie de « c’est génial, faut tout racheter ». J’ai bien compris que la course à la vitesse de ma prime jeunesse n’est plus de mise et qu’on parle désormais d’efficience plus que de gros muscles saillants. Évidemment il est possible de tomber sur un type qui va expliquer via quelques jolis graphs qu’un i5 bien overclocké est bien plus intéressant qu’un i7, mais franchement ça sent l’argumentaire de radin.
La ram, j’en fais mon affaire : plus y en a, mieux c’est, nan ? Bon dans le doute les gens disent oui. J’ai toujours beaucoup de mal à savoir ce qu’on peut bien faire avec 16go de ram dans un laptop de 13 pouces sans carte graphique dédiée, mais bon parfois le progrès ce n’est pas de faire progresser l’humanité mais de doubler ses stats de ram.
Et puis évidemment arrive l’immanquable moment de choisir sa carte graphique. Et là autant dire que ça revient à choisir sa religion : pas la peine de chercher sur le net, il y a autant de désinformation et de mauvaise fois qu’en ambassade Américaine à Moscou pendant la guerre froide. Et quand bien même on aurait trouvé un camp, la quantité de cartes, des distributions et de fabricants mettent la misère aux rayons de beurre de cacahuète.
Alors vous imaginez ma joie quand la semaine dernière le web semblait avoir trouvé un suspicieux consensus au sujet des nouvelles cartes annoncées par Nvidia : les sœurs Pascal GTX 1070 et GTX 1080 qui seraient à la fois bien plus puissantes que ce qui existe actuellement, mais aussi plus efficientes car moins gourmandes, et par une sorte de magie noire, également moins chères que les offres haut de gamme précédentes.
Voilà qui pourrait nettement simplifier ma vie et me permettre de ne plus avoir à juste sourire bêtement lorsque Jürgen de la compta voudra expliquer sa nouvelle bécane à Franzi du légal.
Évidemment, comme le soulignent les premières reviews, il n’est toujours pas question de faire de la 4K à 60 images par secondes sur une seule carte graphique, fut-elle Pascalesque.
Et j’imagine qu’il est toujours impossible de jouer à un jeu Ubisoft récent avec un framerate qui tient le choc. Mais comme on dit, personne n’est parfait.
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