D’une manière générale je ne fais pas confiance aux gens.
Et sur Internet encore moins qu’ailleurs. C’est-à-dire que je suis de la vieille école, j’ai grandi avec l’idée que mon compte en banque pouvait être piraté à chaque transaction s’il manque un s dans mon URL, que mon identité sera volée si je poste une photo de moi et que d’une manière générale où que je traine les hommes sont des hommes, les femmes sont des hommes et les petites filles sont des agents du FBI.
Je ne prends pas über, je ne partage pas mon nom sur le xbox live ou le PSN et je réserve mes tables sur lafourchette sous le nom de Monsieur Gibbon, juste au cas où. Du coup quand il m’a fallu vendre un appareil photo sur LeBonCoin, c’est armé de toute la méfiance du monde que j’ai créé mon annonce.
Et bien m’en a pris puisqu’au milieu des mails écrits dans un français approximatif et des demandes de négociation plus serrées qu’un café italien surnageaient quelques demandes adressées dans un niveau de langue suspicieusement courtois, avec des remarques sur l’honnêteté du prix pratiqué, voire pire, des liens hypertextes m’invitant à créer un compte Paypal pour effectuer la transaction.
Dieu sait quels types de sombres desseins pouvaient bien se cacher derrière ces messages de pros de l’arnaque, de bandes organisées du vol via Paypal. J’ai donc tranché au profit du type qui demandait une ristourne acceptable et un niveau de fautes de frappe plausible pour échanger l’appareil contre quelques billets pas tout à fait faux un soir de pleine lune dans une ruelle derrière la gare locale.
Clairement je l’ai échappé belle.
Si je partage ma paranoïa personnelle, ce n’est pas uniquement pour raconter mes passionnantes histoires de revente d’objets, mais aussi parce que je pense qu’il y a peut-être une leçon à tirer de tout ça, une manière d’avertir le chaland quant aux présentations légèrement trop polies, légèrement trop honnêtes et légèrement trop généreuses pour être tout à fait légitimes.
Et puisqu’on parle de présentations, on pourrait par exemple faire le point sur Death Stranding qui a fait forte impression lors de sa présentation à la cérémonie annuelle de médailles en chocolat.
Hideo survolté ? Check !
Le moteur 3D de Horizon Zero Dawn ? Check !
Guillermo en guest star performance capturé ? Check !
Des bébés dans des pots ? Check !
Mad Mikkelsen en seconde guest star ? Shit maybe !
Ça l’air à la fois complètement fou et profondément créatif, horrible et génial, parfaitement idiot et très intriguant, bref ça sent la Kojimaterie pur jus que l’on célèbre déjà dans un deuxième trailer alors qu’il est largement admis qu’il n’y a encore pas de jeu réel.
Tel un pirate du BonCoin, Hideo fait monter la sauce en jouant toutes les notes attendues d’une mélodie que l’on connait par cœur. C’est tout à fait agréable pour l’instant mais il faudrait voir à ne pas jouer les étonnés quand on sera surpris avec le pantalon sur les chevilles le jour où on découvrira que le jeu n’est absolument pas au niveau promis, qu’il manque quelques années de développement ou qu’en lieu et place d’une infiltration face à des hordes de squelettes militaires gluants on finit avec une simulation de shaker de fœtus en pots.
Parce que pour tout légendaire qu’il peut être, Hideo Kojima n’en reste pas moins une personne parmi les gens.
Et d’une manière générale je ne fais pas confiance aux gens.
Et sur Internet encore moins qu’ailleurs. C’est-à-dire que je suis de la vieille école, j’ai grandi avec l’idée que mon compte en banque pouvait être piraté à chaque transaction s’il manque un s dans mon URL, que mon identité sera volée si je poste une photo de moi et que d’une manière générale où que je traine les hommes sont des hommes, les femmes sont des hommes et les petites filles sont des agents du FBI.
Je ne prends pas über, je ne partage pas mon nom sur le xbox live ou le PSN et je réserve mes tables sur lafourchette sous le nom de Monsieur Gibbon, juste au cas où. Du coup quand il m’a fallu vendre un appareil photo sur LeBonCoin, c’est armé de toute la méfiance du monde que j’ai créé mon annonce.
Et bien m’en a pris puisqu’au milieu des mails écrits dans un français approximatif et des demandes de négociation plus serrées qu’un café italien surnageaient quelques demandes adressées dans un niveau de langue suspicieusement courtois, avec des remarques sur l’honnêteté du prix pratiqué, voire pire, des liens hypertextes m’invitant à créer un compte Paypal pour effectuer la transaction.
Dieu sait quels types de sombres desseins pouvaient bien se cacher derrière ces messages de pros de l’arnaque, de bandes organisées du vol via Paypal. J’ai donc tranché au profit du type qui demandait une ristourne acceptable et un niveau de fautes de frappe plausible pour échanger l’appareil contre quelques billets pas tout à fait faux un soir de pleine lune dans une ruelle derrière la gare locale.
Clairement je l’ai échappé belle.
Si je partage ma paranoïa personnelle, ce n’est pas uniquement pour raconter mes passionnantes histoires de revente d’objets, mais aussi parce que je pense qu’il y a peut-être une leçon à tirer de tout ça, une manière d’avertir le chaland quant aux présentations légèrement trop polies, légèrement trop honnêtes et légèrement trop généreuses pour être tout à fait légitimes.
Et puisqu’on parle de présentations, on pourrait par exemple faire le point sur Death Stranding qui a fait forte impression lors de sa présentation à la cérémonie annuelle de médailles en chocolat.
Hideo survolté ? Check !
Le moteur 3D de Horizon Zero Dawn ? Check !
Guillermo en guest star performance capturé ? Check !
Des bébés dans des pots ? Check !
Mad Mikkelsen en seconde guest star ? Shit maybe !
Ça l’air à la fois complètement fou et profondément créatif, horrible et génial, parfaitement idiot et très intriguant, bref ça sent la Kojimaterie pur jus que l’on célèbre déjà dans un deuxième trailer alors qu’il est largement admis qu’il n’y a encore pas de jeu réel.
Tel un pirate du BonCoin, Hideo fait monter la sauce en jouant toutes les notes attendues d’une mélodie que l’on connait par cœur. C’est tout à fait agréable pour l’instant mais il faudrait voir à ne pas jouer les étonnés quand on sera surpris avec le pantalon sur les chevilles le jour où on découvrira que le jeu n’est absolument pas au niveau promis, qu’il manque quelques années de développement ou qu’en lieu et place d’une infiltration face à des hordes de squelettes militaires gluants on finit avec une simulation de shaker de fœtus en pots.
Parce que pour tout légendaire qu’il peut être, Hideo Kojima n’en reste pas moins une personne parmi les gens.
Et d’une manière générale je ne fais pas confiance aux gens.
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