Les news business dans la presse JV c’est toujours une sorte de grand rendez-vous manqué. D’un côté les sites en raffolent parce que ça fait très sérieux, donc très adulte, donc très bien pour l’image de marque. Mais en même temps c’est pas facile de passer pour un expert quand on signe ses articles professeur cheerios et qu’on a juste envie de parler game design et pas nécessairement fusion-acquisition.
Du coup ça marche surtout par grappes virales. Si une news buzz assez sur gamesindustry, c’est bien qu’elle doit un peu valoir le coup pour les autres aussi, non ?
Et comme depuis la fin des grands regroupements des 2000s, les engloutissements sauvages ne sont plus monnaie courante, alors forcément le rachat de Koch Media par THQ Nordic agite un peu les foules.
Evidemment les mêmes qui newsent plus vite que leur ombre se contrefoutent d’habitude bien de qui sont THQ Nordic ou même Koch Media, mais quand on associe deux éditeurs de double-A, ça doit bien faire du quadruple-A au moins non ?
Et puis il faut dire que la news arrange tout le monde. Après tout qui arrive à distinguer l’éditeur de vieilleries THQ comme Dead Island, Homefront, Metro ou Saints Row et l’éditeur de vieilleries THQ comme Darksiders, Red Faction ou MX vs ATV qui est littéralement aller se foutre du THQ dans le nom.
Maintenant au moins, c’est clair THQ, la boite dont plus personne ne voulait vraiment revient avec un catalogue semi unifié. Plus besoin de jeter un dé à 20 faces pour faire la fiche du prochain titre PC vaguement germanique au gameplay trop compliqué pour son propre bien et bourré de bugs au launch, désormais un jeté de pièce suffit : Pile c’est THQ Nordic, Face c’est Paradox et si la pièce passe sous un canapé, c’est sans doute Focus Home.
Sauf que voilà, THQ Nordic, c’est bien plus qu’un éditeur roublard qui n’est ni THQ ni nordique, c’est aussi une boite au nez fin qui par l’entremise de la boite allemande met la main sur tout un tas de deals de distribution européens avec du Sega, du Square Enix, du Codemasters, du Bethesda, du Capcom, du NCSoft… Bref, le tout-venant capable de claquer du succès critique sans forcément posséder un réseau de distrib correct dans tous les pays Européens.
Et là d’un coup on réalise que le monstre THQ Nordic X Koch Media n’est pas seulement amené à devenir le fournisseur officiel de bundles à la fraicheur discutable, mais une espèce de pieuvre qui a les tentacules bien accrochés dans les multiples rouages de l’industrie.
La vraie question de se poser alors : est-ce là que se situe le endgame pour les Autrichiens ? Devenir un middle-man respecté à défaut d’être respectable, capable de faire les pioches de géants peu intéressés par l’opérationnel pur ou bien est-ce là le tremplin vers une stratégie plus ballsy de développement et d’édition de jeux plus ambitieux ?
Et si tel est le cas, aura-t-on un deuxième one-stop-shop Européen pour tous les studios en quête d’un partenaire pas trop sangsue pour faire des petites IPs comme il faut ?
J’imagine qu’il y aurait pu avoir bien pire comme destin pour les restants du Toy HeadQuarter.
Du coup ça marche surtout par grappes virales. Si une news buzz assez sur gamesindustry, c’est bien qu’elle doit un peu valoir le coup pour les autres aussi, non ?
Et comme depuis la fin des grands regroupements des 2000s, les engloutissements sauvages ne sont plus monnaie courante, alors forcément le rachat de Koch Media par THQ Nordic agite un peu les foules.
Evidemment les mêmes qui newsent plus vite que leur ombre se contrefoutent d’habitude bien de qui sont THQ Nordic ou même Koch Media, mais quand on associe deux éditeurs de double-A, ça doit bien faire du quadruple-A au moins non ?
Et puis il faut dire que la news arrange tout le monde. Après tout qui arrive à distinguer l’éditeur de vieilleries THQ comme Dead Island, Homefront, Metro ou Saints Row et l’éditeur de vieilleries THQ comme Darksiders, Red Faction ou MX vs ATV qui est littéralement aller se foutre du THQ dans le nom.
Maintenant au moins, c’est clair THQ, la boite dont plus personne ne voulait vraiment revient avec un catalogue semi unifié. Plus besoin de jeter un dé à 20 faces pour faire la fiche du prochain titre PC vaguement germanique au gameplay trop compliqué pour son propre bien et bourré de bugs au launch, désormais un jeté de pièce suffit : Pile c’est THQ Nordic, Face c’est Paradox et si la pièce passe sous un canapé, c’est sans doute Focus Home.
Sauf que voilà, THQ Nordic, c’est bien plus qu’un éditeur roublard qui n’est ni THQ ni nordique, c’est aussi une boite au nez fin qui par l’entremise de la boite allemande met la main sur tout un tas de deals de distribution européens avec du Sega, du Square Enix, du Codemasters, du Bethesda, du Capcom, du NCSoft… Bref, le tout-venant capable de claquer du succès critique sans forcément posséder un réseau de distrib correct dans tous les pays Européens.
Et là d’un coup on réalise que le monstre THQ Nordic X Koch Media n’est pas seulement amené à devenir le fournisseur officiel de bundles à la fraicheur discutable, mais une espèce de pieuvre qui a les tentacules bien accrochés dans les multiples rouages de l’industrie.
La vraie question de se poser alors : est-ce là que se situe le endgame pour les Autrichiens ? Devenir un middle-man respecté à défaut d’être respectable, capable de faire les pioches de géants peu intéressés par l’opérationnel pur ou bien est-ce là le tremplin vers une stratégie plus ballsy de développement et d’édition de jeux plus ambitieux ?
Et si tel est le cas, aura-t-on un deuxième one-stop-shop Européen pour tous les studios en quête d’un partenaire pas trop sangsue pour faire des petites IPs comme il faut ?
J’imagine qu’il y aurait pu avoir bien pire comme destin pour les restants du Toy HeadQuarter.
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