Microsoft est revenu sur ses DRMs, sur le partage des jeux, sur la politique d'auto-édition, sur le nombre de pays au launch, sur la présence d'un casque dans la boite et même, dans une certaine mesure, sur son prix de vente.
Pourtant un petit bout de la vision originale de la Xbox One semble résister envers et contre tout aux tergiversations internes et aux critiques du public : c'est la présence de Kinect comme partie intégrante de la console. Enfin, on peut désormais l'éteindre, voire la débrancher complètement. Mais la kinect est et restera fournie avec tous les packs de Xbox, c'est Phil qui le dit, c'est donc que ça doit bien être vrai, après tout, c'est pas le genre de Microsoft de revenir sur ses décisions.
C'est donc un timing idéal entre les blagues de la NSA, le harcèlement des professionnels et quelques affaires de pédophilie, pour proposer une caméra qui voit dans le noir, qui détecte l'humeur des personnes, réalise un suivi du pouls et peut évidemment faire toutes ces drôleries sur plusieurs personnes à la fois.
Je n'ai pas pu tester les capacités prétendument boostées de la Kinect 2.0 à la Gamescom, malgré le fait que l'accessoire trônait fièrement sur chaque console indépendamment de l'intérêt réel ou de la compatibilité du jeu présenté. Pour être tout à fait exact, il y avait bien un stand Kinect Sports 2 sur une démo d'escalade qui avait l'air aussi fun et précise qu'une partie de mikado avec des gants de boxe, mais pour y accéder il fallait faire la queue. Enfin, attendre. Être patient pour pouvoir tester une version non aboutie d'un titre de sport virtuel. Je ne comprendrais décidément jamais la race humaine et encore moins son échantillon qui déambule fébrilement dans les conventions de jeux vidéo.
Je me suis donc dirigé rapidement vers le seul jeu qui me fait réellement envie, le cador des puzzlers pour ménagère mélomane : le bien nommé Peggle 2 qui élève le niveau d'abstraction du jeu de hasard à de nouveaux sommets techniques avec une licorne hallucinée désormais entièrement présente à l'écran dans un traitement cell-shadding du plus bel effet. J'ai pu tester le mode difficile, enfin « légèrement moins facile » d'après le message introductif, rassemblant mon courage et la manette à deux mains, sous l'œil attentif de Kinect, pour jouer le rôle d'une petite fille-fantôme dont la musique de boule finale n'était pas l'ode à la joie, mais une version de Hall of the Mountain King, hélas pas celle d'Apocalyptica, qu'il m'a été donné d'apprécier via un casque de PGM 7.1 et autres standards numériques qui m'ont en outre permis de faire fi de la trépigniation des Allemands qui attendaient derrière moi, sans doute dans l'unique but de tester le pad Xbox one sans avoir à faire trop de queue.
Le pad en lui-même était largement standard et ne vaut sans doute pas toutes les discussions à son sujet. La prise en main est en tout point similaire à un pad 360 filaire, les sticks m'ont semblé un peu plus proches que précédemment et sensiblement plus mous, mais pas de quoi fouetter un chat. La surface lisse, associé à la migration d'un bouton guide moins proéminent vers la partie haute donne une sensation de vide étonnante.
La Playstation 4 ne bénéficiait, quant à elle, pas de petites bornes, la queue à effectuer pour mettre les mains sur Knack ou Driveclub m'a décourager de tester la nouvelle manette.
Le reste du salon était globalement très sage avec visiblement moins de booth babes que par le passé. J'aimerais croire que les récents débats sur le féminisme dans les/autour des jeux vidéo ont pu avoir un impact, mais je soupçonne la crise et des budgets plus serrés qu'à l'habitude d'avoir été à l'œuvre ici. Seul le bon goût russe de Wargaming avait réellement fait le plein avec une clique de jeunes filles uniquement employées à poser pour les photos des visiteurs. Comme quoi, on peut rouler sur l'or avec un free-to-play de tanks et garder des réflexes de camionneurs bas du front.
Pourtant un petit bout de la vision originale de la Xbox One semble résister envers et contre tout aux tergiversations internes et aux critiques du public : c'est la présence de Kinect comme partie intégrante de la console. Enfin, on peut désormais l'éteindre, voire la débrancher complètement. Mais la kinect est et restera fournie avec tous les packs de Xbox, c'est Phil qui le dit, c'est donc que ça doit bien être vrai, après tout, c'est pas le genre de Microsoft de revenir sur ses décisions.
C'est donc un timing idéal entre les blagues de la NSA, le harcèlement des professionnels et quelques affaires de pédophilie, pour proposer une caméra qui voit dans le noir, qui détecte l'humeur des personnes, réalise un suivi du pouls et peut évidemment faire toutes ces drôleries sur plusieurs personnes à la fois.
Je n'ai pas pu tester les capacités prétendument boostées de la Kinect 2.0 à la Gamescom, malgré le fait que l'accessoire trônait fièrement sur chaque console indépendamment de l'intérêt réel ou de la compatibilité du jeu présenté. Pour être tout à fait exact, il y avait bien un stand Kinect Sports 2 sur une démo d'escalade qui avait l'air aussi fun et précise qu'une partie de mikado avec des gants de boxe, mais pour y accéder il fallait faire la queue. Enfin, attendre. Être patient pour pouvoir tester une version non aboutie d'un titre de sport virtuel. Je ne comprendrais décidément jamais la race humaine et encore moins son échantillon qui déambule fébrilement dans les conventions de jeux vidéo.
Je me suis donc dirigé rapidement vers le seul jeu qui me fait réellement envie, le cador des puzzlers pour ménagère mélomane : le bien nommé Peggle 2 qui élève le niveau d'abstraction du jeu de hasard à de nouveaux sommets techniques avec une licorne hallucinée désormais entièrement présente à l'écran dans un traitement cell-shadding du plus bel effet. J'ai pu tester le mode difficile, enfin « légèrement moins facile » d'après le message introductif, rassemblant mon courage et la manette à deux mains, sous l'œil attentif de Kinect, pour jouer le rôle d'une petite fille-fantôme dont la musique de boule finale n'était pas l'ode à la joie, mais une version de Hall of the Mountain King, hélas pas celle d'Apocalyptica, qu'il m'a été donné d'apprécier via un casque de PGM 7.1 et autres standards numériques qui m'ont en outre permis de faire fi de la trépigniation des Allemands qui attendaient derrière moi, sans doute dans l'unique but de tester le pad Xbox one sans avoir à faire trop de queue.
Le pad en lui-même était largement standard et ne vaut sans doute pas toutes les discussions à son sujet. La prise en main est en tout point similaire à un pad 360 filaire, les sticks m'ont semblé un peu plus proches que précédemment et sensiblement plus mous, mais pas de quoi fouetter un chat. La surface lisse, associé à la migration d'un bouton guide moins proéminent vers la partie haute donne une sensation de vide étonnante.
La Playstation 4 ne bénéficiait, quant à elle, pas de petites bornes, la queue à effectuer pour mettre les mains sur Knack ou Driveclub m'a décourager de tester la nouvelle manette.
Le reste du salon était globalement très sage avec visiblement moins de booth babes que par le passé. J'aimerais croire que les récents débats sur le féminisme dans les/autour des jeux vidéo ont pu avoir un impact, mais je soupçonne la crise et des budgets plus serrés qu'à l'habitude d'avoir été à l'œuvre ici. Seul le bon goût russe de Wargaming avait réellement fait le plein avec une clique de jeunes filles uniquement employées à poser pour les photos des visiteurs. Comme quoi, on peut rouler sur l'or avec un free-to-play de tanks et garder des réflexes de camionneurs bas du front.
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