Les consoles sont à la mode cette année. Enfin, c'est bien ce qui semble vu le nombre de consoles annoncées de tous les côtés.
On a d'abord eu droit à la vague de consoles basées sur Android. Après tout l'OS est gratuit et les chinois vendent des machines à émulateurs depuis quelques années déjà, alors pourquoi ne pas répondre à une demande visiblement bien réelle est consommateurs occidentaux ?
La Ouya a donc eu droit à son Kickstarter financé à 900% à hauteur de 8.6 millions de dollars.
Alors forcément ça fait un gros gros gâteau pour une petite machine Android pas bien costaude, dont d'autres aimeraient bien une petite part, d'où les annonces successives de la Gamestick, la Shield, la Mojo, la Unu, la Gamepop, la nGees, La gamepad 2, la TV connect… Bref une multitude de petites machines plus ou moins puissantes à l'intérêt parfois douteux.
Marchés exsangues, sorties repoussées, campagnes de crowdfunding annulées, reviews mitigées, exclues qui se sauvent ces petits boitiers TV ont du mal à porter l'expérience Android complète sur téloche et à servir à autre chose qu'à l'utilisation initiale des consoles chinoises : l'émulation plus ou moins légale de vieilles consoles.
Une situation qui n'a pas l'air d'inquiéter Sony qui reprend le concept à son compte en adaptant non pas un hardware de smartphone avec Android mais en portant sa PSvita avec la Vita TV. Pas de touchpad, une résolution faiblarde, difficile d'imaginer un grand succès à ce produit un peu bouche-trou pour engranger du cash rapidement et gonfler le bilan avant la sortie de la PS4.
Et puisque le smartphone et la Vita ne sont pas les meilleures bases pour réaliser une console, Razer tente l'approche tablette avec sa Blade tournant sous windows et vantant son adaptabilité en console via un petit dock. Mais à 2500$ la tablette et 100$ le dock d'adaptation TV, même la xbox one peut dormir sur ses deux oreilles.
Et tant qu'à parler de PC qui se veulent consoles, comment faire l'impasse sur Valve qui semble revenir sur sa vision du jeu de salon d'une semaine à l'autre. Après avoir licencié le chef de son département Hardware et plus ou moins rompu son association avec le partenaire Xi3, l'entreprise a annoncé son OS maison basé sur Linux, puis une ligne de "machines de salon" pensées pour streamer son contenu (jeux, films, musiques…) tel un bon vieux Media Center, et enfin une manette composée de deux touchpads supposée remplacée la technique de la souris sur les genoux.
Une stratégie qui manque un peu de concret, les spécificités des Steam Machines étant bien floues, les marques fluctuantes et les fonctionnalités de l'OS encore inconnues. Sans doute les limites de l'organisation horizontale où chaque employé décide de ses projets et touche ses bonus en fonction du revenu directement généré. Forcément bosser sur des chapeaux pour TF2, ça motive plus que de créer des consoles qui visent un marché de niche.
Et au milieu de ce joyeux bordel, Canard PC et ses lapins roses font ce qu'ils savent faire de mieux : de la déconne tout à fait sérieuse sous forme d'une Playbox One encore mystérieuse mais bien montrée, et apparemment bien jouable en TAF sur les gros jeux récents à un prix "pas si cher que ça".
Asus France serait dans le coup. Qu'il s'agisse de PC assemblé en série spéciale ou de config sponso, on vera vite si CPC a les épaules de ses petites boutades.
Une chose est sûre, on va tous devoir passer à un meuble télé plus gros.
On a d'abord eu droit à la vague de consoles basées sur Android. Après tout l'OS est gratuit et les chinois vendent des machines à émulateurs depuis quelques années déjà, alors pourquoi ne pas répondre à une demande visiblement bien réelle est consommateurs occidentaux ?
La Ouya a donc eu droit à son Kickstarter financé à 900% à hauteur de 8.6 millions de dollars.
Alors forcément ça fait un gros gros gâteau pour une petite machine Android pas bien costaude, dont d'autres aimeraient bien une petite part, d'où les annonces successives de la Gamestick, la Shield, la Mojo, la Unu, la Gamepop, la nGees, La gamepad 2, la TV connect… Bref une multitude de petites machines plus ou moins puissantes à l'intérêt parfois douteux.
Marchés exsangues, sorties repoussées, campagnes de crowdfunding annulées, reviews mitigées, exclues qui se sauvent ces petits boitiers TV ont du mal à porter l'expérience Android complète sur téloche et à servir à autre chose qu'à l'utilisation initiale des consoles chinoises : l'émulation plus ou moins légale de vieilles consoles.
Une situation qui n'a pas l'air d'inquiéter Sony qui reprend le concept à son compte en adaptant non pas un hardware de smartphone avec Android mais en portant sa PSvita avec la Vita TV. Pas de touchpad, une résolution faiblarde, difficile d'imaginer un grand succès à ce produit un peu bouche-trou pour engranger du cash rapidement et gonfler le bilan avant la sortie de la PS4.
Et puisque le smartphone et la Vita ne sont pas les meilleures bases pour réaliser une console, Razer tente l'approche tablette avec sa Blade tournant sous windows et vantant son adaptabilité en console via un petit dock. Mais à 2500$ la tablette et 100$ le dock d'adaptation TV, même la xbox one peut dormir sur ses deux oreilles.
Et tant qu'à parler de PC qui se veulent consoles, comment faire l'impasse sur Valve qui semble revenir sur sa vision du jeu de salon d'une semaine à l'autre. Après avoir licencié le chef de son département Hardware et plus ou moins rompu son association avec le partenaire Xi3, l'entreprise a annoncé son OS maison basé sur Linux, puis une ligne de "machines de salon" pensées pour streamer son contenu (jeux, films, musiques…) tel un bon vieux Media Center, et enfin une manette composée de deux touchpads supposée remplacée la technique de la souris sur les genoux.
Une stratégie qui manque un peu de concret, les spécificités des Steam Machines étant bien floues, les marques fluctuantes et les fonctionnalités de l'OS encore inconnues. Sans doute les limites de l'organisation horizontale où chaque employé décide de ses projets et touche ses bonus en fonction du revenu directement généré. Forcément bosser sur des chapeaux pour TF2, ça motive plus que de créer des consoles qui visent un marché de niche.
Et au milieu de ce joyeux bordel, Canard PC et ses lapins roses font ce qu'ils savent faire de mieux : de la déconne tout à fait sérieuse sous forme d'une Playbox One encore mystérieuse mais bien montrée, et apparemment bien jouable en TAF sur les gros jeux récents à un prix "pas si cher que ça".
Asus France serait dans le coup. Qu'il s'agisse de PC assemblé en série spéciale ou de config sponso, on vera vite si CPC a les épaules de ses petites boutades.
Une chose est sûre, on va tous devoir passer à un meuble télé plus gros.
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