Aucune idée.
C'est à peu de choses près ce qu'avouait Albert Penello, directeur de planning Xbox One, au sujet des plans de Microsoft quant aux possibles ponts entre Windows 8 et Xbox One.
"Je crois qu'à l'origine ce qu'on voulait faire c'était faciliter le développement parallèle".
Le champ lexical ne laisse pas vraiment place au doute : quoi qu'il ait pu être discuté sous l'ère Ballmer/Mattrick, rien n'est encore réellement en chantier, et aucune direction n'a vraiment été pensée jusqu'au bout.
Pourtant il n'y a pas si longtemps, Microsoft expliquait que la structure de la console est basée sur une version modifiée de Windows 8, allant jusqu'à faire la démonstration d'applis Windows 8 portées sur Xbox en moins de 24h.
Oh mais entre-temps Microsoft s'est rendu compte que toutes les Xbox One sont vendues avec une petite boite nommée Kinect qui est capable de filmer et d'enregistrer un peu tout et tout le monde et que oui, ça peut poser quelques problèmes de sécurité quand on laisse les gens s'en servir.
Il va donc falloir créer des limites, créer des règles, des filets de sécurité, des accords utilisateurs et tout un tas de petites options logicielles, sociales et légales qui avaient été légèrement survolées et tout ça devrait arriver dans une update unifiant Windows et Xbox au nom de code Threshold et actuellement prévue pour… le printemps 2015.
Qu'est-ce qui a bien pu se passer dans les départements de Microsoft au cours de ces deux dernières années pour que personne ne pense à unifier sérieusement les pipelines de production entre les deux plateformes (les trois si l'on compte windows phone) ? Un grand mystère qui témoigne du grand bordel qui doit régner au sein de la R&D du groupe.
Pourtant au vu de ce que propose l'interface du lancement, s'il y a une chose claire c'est qu'ouvrir la porte à des applications tierces seraient la manière la plus rapide, la moins coûteuse et sans doute la plus efficace pour fournir aux développeurs et aux consommateurs ce qu'ils attendent d'une machine nouvelle-génération.
Microsoft l'a appris à grands frais avec le lancement des Windows Phone modernes qui ont mis des années à s'attirer le moindre intérêt des grands développeurs et enfin disposer des apps les plus utilisées sur iOS et Android. Pourquoi vouloir réitérer la même erreur ?
En laissant Google intégrer ses softs de reconnaissance vocale, MS pourrait accélérer de manière significative l'adoption de Kinect par les masses. En laissant Vidéolan porter son application VLC, les manques actuels d'option de lecture et de streaming média seraient du passé. En ouvrant la porte à des pilotes externes, les périphériques de stockage, de contrôle deviendront standards abaissant un peu plus la barrière pour les amateurs de clavier/souris ou les fans de volants mécontents.
Et qui sait, en intégrant discrètement ses propres applis outlook, lync et office, la console pourrait aussi retrouver de la traction chez les cadres sups überconnectés en train de chercher un remplacement à leurs blackberry moribonds.
C'est un détour longuet et effrayant : Microsoft se garde le contrôle et le monopole sur sa console lui permettant de fixer les prix et de donner la cadence seul maître à bord tenant le gouvernail d'une main de fer, ouvrir son système reviendrait à laisser n'importe quel marin d'eau douce monter à bord et dicter ses propres règles.
Mais quand une armée de pédalos navigue plus vite et avec plus de dynamisme qu'une goélette mal terminée, il faut aussi savoir prendre les raccourcis.
C'est à peu de choses près ce qu'avouait Albert Penello, directeur de planning Xbox One, au sujet des plans de Microsoft quant aux possibles ponts entre Windows 8 et Xbox One.
"Je crois qu'à l'origine ce qu'on voulait faire c'était faciliter le développement parallèle".
Le champ lexical ne laisse pas vraiment place au doute : quoi qu'il ait pu être discuté sous l'ère Ballmer/Mattrick, rien n'est encore réellement en chantier, et aucune direction n'a vraiment été pensée jusqu'au bout.
Pourtant il n'y a pas si longtemps, Microsoft expliquait que la structure de la console est basée sur une version modifiée de Windows 8, allant jusqu'à faire la démonstration d'applis Windows 8 portées sur Xbox en moins de 24h.
Oh mais entre-temps Microsoft s'est rendu compte que toutes les Xbox One sont vendues avec une petite boite nommée Kinect qui est capable de filmer et d'enregistrer un peu tout et tout le monde et que oui, ça peut poser quelques problèmes de sécurité quand on laisse les gens s'en servir.
Il va donc falloir créer des limites, créer des règles, des filets de sécurité, des accords utilisateurs et tout un tas de petites options logicielles, sociales et légales qui avaient été légèrement survolées et tout ça devrait arriver dans une update unifiant Windows et Xbox au nom de code Threshold et actuellement prévue pour… le printemps 2015.
Qu'est-ce qui a bien pu se passer dans les départements de Microsoft au cours de ces deux dernières années pour que personne ne pense à unifier sérieusement les pipelines de production entre les deux plateformes (les trois si l'on compte windows phone) ? Un grand mystère qui témoigne du grand bordel qui doit régner au sein de la R&D du groupe.
Pourtant au vu de ce que propose l'interface du lancement, s'il y a une chose claire c'est qu'ouvrir la porte à des applications tierces seraient la manière la plus rapide, la moins coûteuse et sans doute la plus efficace pour fournir aux développeurs et aux consommateurs ce qu'ils attendent d'une machine nouvelle-génération.
Microsoft l'a appris à grands frais avec le lancement des Windows Phone modernes qui ont mis des années à s'attirer le moindre intérêt des grands développeurs et enfin disposer des apps les plus utilisées sur iOS et Android. Pourquoi vouloir réitérer la même erreur ?
En laissant Google intégrer ses softs de reconnaissance vocale, MS pourrait accélérer de manière significative l'adoption de Kinect par les masses. En laissant Vidéolan porter son application VLC, les manques actuels d'option de lecture et de streaming média seraient du passé. En ouvrant la porte à des pilotes externes, les périphériques de stockage, de contrôle deviendront standards abaissant un peu plus la barrière pour les amateurs de clavier/souris ou les fans de volants mécontents.
Et qui sait, en intégrant discrètement ses propres applis outlook, lync et office, la console pourrait aussi retrouver de la traction chez les cadres sups überconnectés en train de chercher un remplacement à leurs blackberry moribonds.
C'est un détour longuet et effrayant : Microsoft se garde le contrôle et le monopole sur sa console lui permettant de fixer les prix et de donner la cadence seul maître à bord tenant le gouvernail d'une main de fer, ouvrir son système reviendrait à laisser n'importe quel marin d'eau douce monter à bord et dicter ses propres règles.
Mais quand une armée de pédalos navigue plus vite et avec plus de dynamisme qu'une goélette mal terminée, il faut aussi savoir prendre les raccourcis.
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