Au XXème siècle, une console, c’était simple, c’était une machine qui permettait de jouer à des jeux. Donc sans jeu, bah pas de console et une console n’était aussi bonne que les jeux qu’elle proposait.
Les hardwares étaient tellement différents les uns des autres que même lorsqu’un jeu sortait sur deux consoles en même temps, il était développé par deux équipes différentes et il s’agissait donc généralement de deux jeux différents.
Aujourd'hui, développer un jeu ça coûte une petite blinde et vu les ponts possibles entre les différents systèmes ne pas sortir son jeu sur toutes les plateformes possibles et imaginables est un non-sens économique.
Pour différencier sa console des autres les constructeurs adoptent trois stratégies :
1/Avoir un hardware différencié, comme une wiimote, une kinect, un psmove. C’est une bonne idée si on arrive à instaurer un standard, mais c’est risqué parce que les éditeurs sont, du coup, assez réticents à s’en servir.
2/Développer des exclusivités soi-même pour être bien certain d’avoir des jeux que les autres n’ont pas. C’est aussi risqué, car ça impose de prendre en charge le coût complet de la production et des studios.
3/Acheter une exclusivité à un éditeur. C’est une technique onéreuse, mais qui n’engage que de l’argent. Le risque du développement reste sur l’éditeur ainsi que le bad buzz si le jeu est vraiment décevant.
C’est bien évidemment sur cette troisième option qu’a tablé MS. Et après les demi-déconvenues de Killer Instinct et Forza 5, les demi-sourcils levés devant Zoo Tycoon et Powerstar Golf et les franches moqueries envers Lococycle et Crimson Dragon, ce Titanfall de EA semble un peu salutaire.
Enfin, moi je dis ça, j’en sais trop rien si c’est vraiment stratégique pour Microsoft, ce n’est évidemment que pure conjecture et peut être quelques indices en provenance du site internet Xbox :
Les beaux discours enflammés sur l’importance du sport et de la télé n’auront donc pas tenu très longtemps, à la première exclue correcte on se débarrasse gentiment de toutes les saloperies et on étale du gaming robotique un peu partout en serinant à qui veut l’entendre que, hé, au moins ça c’en est un que l’autre n’a pas !
Et si on a déjà vu que tout cela tient plus d’un réel besoin de se sortir d’une mauvaise ornière que de la foi aveugle dans un jeu novateur, il semblerait que cela fonctionne.
En Europe en tout cas, gros terrain de prédilection pour les FPS blindés de méchas, le titre a déchaîné les passions en suffisant à faire doubler les ventes de la console au Royaume-Uni, et en se hissant directos aux deux premières places des jeux les plus vendus en France. Même succès en Italie et seule l’Allemagne résiste avec Dark Souls II.
Comme quoi même avec un petit 900 et quelques pixels de résolution verticale, on peut encore avoir un peu de succès, et ce même si au fond de leur cœurs de pierre les gamers savent où est l'amour, le vrai :
Les hardwares étaient tellement différents les uns des autres que même lorsqu’un jeu sortait sur deux consoles en même temps, il était développé par deux équipes différentes et il s’agissait donc généralement de deux jeux différents.
Aujourd'hui, développer un jeu ça coûte une petite blinde et vu les ponts possibles entre les différents systèmes ne pas sortir son jeu sur toutes les plateformes possibles et imaginables est un non-sens économique.
Pour différencier sa console des autres les constructeurs adoptent trois stratégies :
1/Avoir un hardware différencié, comme une wiimote, une kinect, un psmove. C’est une bonne idée si on arrive à instaurer un standard, mais c’est risqué parce que les éditeurs sont, du coup, assez réticents à s’en servir.
2/Développer des exclusivités soi-même pour être bien certain d’avoir des jeux que les autres n’ont pas. C’est aussi risqué, car ça impose de prendre en charge le coût complet de la production et des studios.
3/Acheter une exclusivité à un éditeur. C’est une technique onéreuse, mais qui n’engage que de l’argent. Le risque du développement reste sur l’éditeur ainsi que le bad buzz si le jeu est vraiment décevant.
C’est bien évidemment sur cette troisième option qu’a tablé MS. Et après les demi-déconvenues de Killer Instinct et Forza 5, les demi-sourcils levés devant Zoo Tycoon et Powerstar Golf et les franches moqueries envers Lococycle et Crimson Dragon, ce Titanfall de EA semble un peu salutaire.
Enfin, moi je dis ça, j’en sais trop rien si c’est vraiment stratégique pour Microsoft, ce n’est évidemment que pure conjecture et peut être quelques indices en provenance du site internet Xbox :
Les beaux discours enflammés sur l’importance du sport et de la télé n’auront donc pas tenu très longtemps, à la première exclue correcte on se débarrasse gentiment de toutes les saloperies et on étale du gaming robotique un peu partout en serinant à qui veut l’entendre que, hé, au moins ça c’en est un que l’autre n’a pas !
Et si on a déjà vu que tout cela tient plus d’un réel besoin de se sortir d’une mauvaise ornière que de la foi aveugle dans un jeu novateur, il semblerait que cela fonctionne.
En Europe en tout cas, gros terrain de prédilection pour les FPS blindés de méchas, le titre a déchaîné les passions en suffisant à faire doubler les ventes de la console au Royaume-Uni, et en se hissant directos aux deux premières places des jeux les plus vendus en France. Même succès en Italie et seule l’Allemagne résiste avec Dark Souls II.
Comme quoi même avec un petit 900 et quelques pixels de résolution verticale, on peut encore avoir un peu de succès, et ce même si au fond de leur cœurs de pierre les gamers savent où est l'amour, le vrai :
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