Jouant dernièrement à Sonic Transformed, intrépide que nous sommes, Gomo et moi nous étonnions de voir Sega & Sumo ressusciter quelques vieilleries comme Billy Hatcher, Golden Axe, Skies of Arcadia et autres gloires passées, parfois à peine usées et même pas rebootée.
Pourquoi diantre aller chercher des persos dont la plupart des gens ont oublié l’existence ou qui en tout cas ne diront rien à part à une poignée de vieux geeks fatigués qui ne sont de toute évidence pas la cible d’un jeu de karting moderne ?
En fait la réponse s’est imposée d’elle même après un petit tour d’horizon des gros best sellers actuels : il n’y a juste plus autant de personnages charismatiques qu’avant. Non attendez, laissez moi reformuler : il n’y a juste plus autant de personnages avec visage qu’avant. Hell, même Doom avait à cœur de mettre une petite représentation du personnage dans la barre inférieure, de peur que les joueurs ne s’intéressent pas à leur gant armé.
D’aucuns diraient qu’il y a les jeux où le joueur joue l’histoire d’un personnage et ceux où le joueur est le personnage. Half-Life est sans doute le meilleur exemple de héros effacé : rien de ce qu’on voit, de ce qu’on joue, n’est pas vécu par Gordon Freeman. Il n’y a pas de cinématique, pas d’ellipse narrative, pas de dialogues de la part du héros.
Et pourtant il a un visage, petit bouc et lunettes nerdy qui lui donnent instantanément un certain charme. Mais en même temps une spécialisation : Gordon Freeman est homme, blanc, ingénieur avec un gout rétro en matière de lunettes et une idée arrêtée de la pilosité faciale.
Master Chief, les soldats de CoD, le gros bras de Crysis, eux n’ont pas de visage, pas d’origines ethniques, mais souvent pas d’idées non plus. Ils sont des muscles au service de messages radios, de programmes informatiques ou de hiérarchie invisible.
Il n’ont pas de visage, mais pas grand chose dans la tête non plus remarquez, pas besoin, il suffit de suivre les flèches et d’avancer, de tuer ce qui aurait le malheur de passer et de temps en temps appuyer sur un gros bouton.
Alors pourquoi ne pas rassembler tout ce beau monde dans un grand mashup annuel ? Le choix du personnage serait évidemment un peu plus délicat, bien que l’on puisse faire confiance aux joueurs pour trouver l’armure la plus moche (halo le démontre chaque jour) et la lisibilité de l’action pourrait s’en retrouver confuse.
Mais imaginez l’aspect pratique des choses, après tout, sans visage, les personnages ne risquent pas de vieillir et ne souffrent pas du changement de génération de hardware.
Tant qu’il y aura des shaders de visière tout ira bien.
Pourquoi diantre aller chercher des persos dont la plupart des gens ont oublié l’existence ou qui en tout cas ne diront rien à part à une poignée de vieux geeks fatigués qui ne sont de toute évidence pas la cible d’un jeu de karting moderne ?
En fait la réponse s’est imposée d’elle même après un petit tour d’horizon des gros best sellers actuels : il n’y a juste plus autant de personnages charismatiques qu’avant. Non attendez, laissez moi reformuler : il n’y a juste plus autant de personnages avec visage qu’avant. Hell, même Doom avait à cœur de mettre une petite représentation du personnage dans la barre inférieure, de peur que les joueurs ne s’intéressent pas à leur gant armé.
D’aucuns diraient qu’il y a les jeux où le joueur joue l’histoire d’un personnage et ceux où le joueur est le personnage. Half-Life est sans doute le meilleur exemple de héros effacé : rien de ce qu’on voit, de ce qu’on joue, n’est pas vécu par Gordon Freeman. Il n’y a pas de cinématique, pas d’ellipse narrative, pas de dialogues de la part du héros.
Et pourtant il a un visage, petit bouc et lunettes nerdy qui lui donnent instantanément un certain charme. Mais en même temps une spécialisation : Gordon Freeman est homme, blanc, ingénieur avec un gout rétro en matière de lunettes et une idée arrêtée de la pilosité faciale.
Master Chief, les soldats de CoD, le gros bras de Crysis, eux n’ont pas de visage, pas d’origines ethniques, mais souvent pas d’idées non plus. Ils sont des muscles au service de messages radios, de programmes informatiques ou de hiérarchie invisible.
Il n’ont pas de visage, mais pas grand chose dans la tête non plus remarquez, pas besoin, il suffit de suivre les flèches et d’avancer, de tuer ce qui aurait le malheur de passer et de temps en temps appuyer sur un gros bouton.
Alors pourquoi ne pas rassembler tout ce beau monde dans un grand mashup annuel ? Le choix du personnage serait évidemment un peu plus délicat, bien que l’on puisse faire confiance aux joueurs pour trouver l’armure la plus moche (halo le démontre chaque jour) et la lisibilité de l’action pourrait s’en retrouver confuse.
Mais imaginez l’aspect pratique des choses, après tout, sans visage, les personnages ne risquent pas de vieillir et ne souffrent pas du changement de génération de hardware.
Tant qu’il y aura des shaders de visière tout ira bien.
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