On n’a pas beaucoup parlé de jeux mobile, pourtant entre les portages de vieilles gloires, les émulateurs de consoles, les versions mobiles de grosses licences ou tout simplement les bons jeux originaux, le choix de manque pas.
Et si entre gamers on reste généralement concentrés sur la guerre Sony-Microsoft-Nintendo, ce sont bien Apple et Google qui se partagent les gros sous des petits appareils.
Alors qu’Apple devant le succès rapide de la catégorie jeux sur l’App-store a tôt fait de lancer son gaming center, Google a mis un peu plus de temps à faire de Google Play Games quelque chose de complet, mais la dernière mise à jour donne clairement plus de substance.
En lançant mon casse-tête du moment mon téléphone m’a gratifié de l’habituel bienvenue en me ressortant ma bobine honteusement volée sur mon profil Google+ que j’ai eu la faiblesse de remplir il y a fort longtemps (merci, je sais pourtant mon nom et de quoi j’ai l’air), mais également, et c’est plus étrange, d’un cryptique “Félicitations, vous êtes désormais niveau 16 !”.
Non content de nous avoir accueilli à bras ouverts et proposé les jeux phares de nos amis depuis quelques années, le service propose désormais de transformer le très boudé google+ en véritable plate-forme de comparaison de pénis virtuels dans la veine des PSN, Xbox Live et autres Raptr, tout en profitant au passage de l’omniscience de l’œil google quant à nos amis et nos comportements sur Google Play pour proposer une petite liste des jeux les plus populaires chez nos relations, des suggestions de nouveaux contacts ou des défis sur lesquels battre les anciens.
Et si l’idée de passer level 17 est tout ce qui m’obsède pour mon prochain retard SNCF, l’idée de google, bien qu’un peu insidieuse est loin d’être idiote, avec 110 millions d’utilisateurs de Playstation Network, 50 millions d’utilisateurs de Xbox Live et 30 millions d’utilisateurs du Nintendo Network, il semble tout à fait clair que les gens sont enclins à se connecter à des grands réseaux basés sur le jeu, voire à s’y abonner si pour peut que les fonctionnalités en vaille la peine.
Et puisque les trois réseaux semblent marcher de plus en plus sur les plate bandes des réseaux sociaux avec des initiatives comme le Miiverse, le PS Home ou les flux d’activité, il est logique pour google de tenter d’attirer les utilisateurs à son réseau social en s’ouvrant plus aux jeux et en émulant le succès de Zynga et autres King sur les apps facebook.
De là le piège peut se refermer tranquillement : un utilisateur qui partage et compare ses scores peut également partager ses screenshots et succès, et s’il partage ses screenshots et succès qu’est-ce qui l’empêche de partager ses discussions ou photos ?
Un plan bien huilé qui pourrait prendre toute son ampleur avec la nouvelle version de google TV et des consoles de salon basées sur Android.
Google pourrait alors avoir non seulement, la technologie pour investir plus encore le salon de madame Michu qui veut jouer à Angry Bird sur le même écran où elle zappe sur M6 et ses tutos. Mais aussi la force social pour y regrouper les amies de madame Michu avide de partager leurs scores farmville.
Prendre chez Apple, chez Microsoft, chez Facebook pour monter un nœud social pervasif sur téléphones, tablettes, consoles, télé, chrome et j’en passe.
Mais avant d’arriver jusque là, il faudra refourguer des palettes de jeux android à tous les Jean-Jacques et vu que le gros de ma liste de contact en est encore massivement au niveau 1 à 5, c’est pas tout à fait gagné.
Et si entre gamers on reste généralement concentrés sur la guerre Sony-Microsoft-Nintendo, ce sont bien Apple et Google qui se partagent les gros sous des petits appareils.
Alors qu’Apple devant le succès rapide de la catégorie jeux sur l’App-store a tôt fait de lancer son gaming center, Google a mis un peu plus de temps à faire de Google Play Games quelque chose de complet, mais la dernière mise à jour donne clairement plus de substance.
En lançant mon casse-tête du moment mon téléphone m’a gratifié de l’habituel bienvenue en me ressortant ma bobine honteusement volée sur mon profil Google+ que j’ai eu la faiblesse de remplir il y a fort longtemps (merci, je sais pourtant mon nom et de quoi j’ai l’air), mais également, et c’est plus étrange, d’un cryptique “Félicitations, vous êtes désormais niveau 16 !”.
Non content de nous avoir accueilli à bras ouverts et proposé les jeux phares de nos amis depuis quelques années, le service propose désormais de transformer le très boudé google+ en véritable plate-forme de comparaison de pénis virtuels dans la veine des PSN, Xbox Live et autres Raptr, tout en profitant au passage de l’omniscience de l’œil google quant à nos amis et nos comportements sur Google Play pour proposer une petite liste des jeux les plus populaires chez nos relations, des suggestions de nouveaux contacts ou des défis sur lesquels battre les anciens.
Et si l’idée de passer level 17 est tout ce qui m’obsède pour mon prochain retard SNCF, l’idée de google, bien qu’un peu insidieuse est loin d’être idiote, avec 110 millions d’utilisateurs de Playstation Network, 50 millions d’utilisateurs de Xbox Live et 30 millions d’utilisateurs du Nintendo Network, il semble tout à fait clair que les gens sont enclins à se connecter à des grands réseaux basés sur le jeu, voire à s’y abonner si pour peut que les fonctionnalités en vaille la peine.
Et puisque les trois réseaux semblent marcher de plus en plus sur les plate bandes des réseaux sociaux avec des initiatives comme le Miiverse, le PS Home ou les flux d’activité, il est logique pour google de tenter d’attirer les utilisateurs à son réseau social en s’ouvrant plus aux jeux et en émulant le succès de Zynga et autres King sur les apps facebook.
De là le piège peut se refermer tranquillement : un utilisateur qui partage et compare ses scores peut également partager ses screenshots et succès, et s’il partage ses screenshots et succès qu’est-ce qui l’empêche de partager ses discussions ou photos ?
Un plan bien huilé qui pourrait prendre toute son ampleur avec la nouvelle version de google TV et des consoles de salon basées sur Android.
Google pourrait alors avoir non seulement, la technologie pour investir plus encore le salon de madame Michu qui veut jouer à Angry Bird sur le même écran où elle zappe sur M6 et ses tutos. Mais aussi la force social pour y regrouper les amies de madame Michu avide de partager leurs scores farmville.
Prendre chez Apple, chez Microsoft, chez Facebook pour monter un nœud social pervasif sur téléphones, tablettes, consoles, télé, chrome et j’en passe.
Mais avant d’arriver jusque là, il faudra refourguer des palettes de jeux android à tous les Jean-Jacques et vu que le gros de ma liste de contact en est encore massivement au niveau 1 à 5, c’est pas tout à fait gagné.
Commentaires
Thanks Gomo !
BH est à l'origine de la blague.
Je plaisante, la BD met vraiment bien la blague en place !
Enfin, joue ton modeste si tu veux xP
Le billet est évidemment très bien aussi.