Quand Disney a mis la main sur Star Wars en 2012, c’était TOUT Star Wars, même ce qui n’était pas Star Wars. En fait ça comprenait tout Lucasfilm et donc LucasArts, le studio en charge de créer, entre autres, les jeux Star Wars.
À ce moment là LucasArts bossait notamment sur Star Wars 1313, un Uncharted-like au doux parfum de next-gen qui avait fait beaucoup de bruit à l’E3 et qui, tel Obi-Wan, semblait très proche du seul espoir des fans de revoir la saga sous forme de jeux de qualité après un Kinect Star Wars bien plus Kinect que Star Wars.
Et comme une évidence pour une grosse multinationale effrayante, le premier geste de Disney en rachetant Lucasfilm a été de fermer purement et simplement LucasArts, d'en licencier les collaborateurs puis de signer un deal d’exclusivité de dix ans avec Electronic Arts, alors l’une des entreprises les plus détestées d’Amérique, pour l’édition des prochains projets de jeux ayant un quelconque rapport avec les licences Lucasfilm.
Je pense que ces mecs ne se contentent pas de connaître le manuel du parfait corporate connard, ils ont du l’écrire eux-mêmes.
Au milieu de tout cela 1313 n’a évidement pas fait long feu et le projet coûteux et ambitieux a été annulé vite vite au profit de petites choses bien plus lucratives comme Star Wars Angry Birds II, Star Wars Tiny Death Star et bien sûr l’arrivée massive de personnages Star Wars dans la poule aux œufs d’or Disney Infinity (qui est sans doute une représentation du pognon que ça engendre).
Je pensais les projets funky complètement enterrés et les adaptations couillues coincées au niveau de Battlefront III, la suite de la suite de la skin Star Wars apposée à Battlefield, jusqu’à ce que je tombe sur un trailer pour Star Wars: Battle Pod.
Deux minutes complètement délirantes où des marketeux américains cèdent la parole à des Japonais très polis qui expliquent autant qu’il le peuvent à quel point c’est un honneur pour eux de travailler sur la licence.
On y voit également une machine complètement folle avec double sticks, écran dome et quelques séquences de gameplay exploitant les plus gros combats des trois films de la trilogie originale.
Pas de Gungan, pas d’épisode 7, pas de DLC, pas d’abonnement, pas de chichi. Et en plus ça a l’air vraiment fun avec le petit ventilo qui souffle au nez du joueur.
Mais du coup je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’il s’est passé dans la tête de tous les gens impliqués de près ou de loin dans cette histoire. Alors que les salles d’arcade n’existent plus en Occident que sous la forme d’associations autour de Street Fighter et à l’heure où le jeu à la maison que ce soit sur consoles ou PC ne s’est jamais aussi bien porté; pourquoi diable retourner au format bornes ? Personne n’a-t-il donc entendu parler de l’Oculus Rift chez Disney ?
Une sorte d’anomalie dans le système donc, mais peut-être aussi un moyen détourné de s’attirer les faveurs d’un marché japonais réputé impénétrable avec une prise de risque minimale (Bandai-Namco n’est pas là pour la déco). Et alors que tout un groupe de jeux plus ou moins sexy pour les gamers se négocie à quelques dizaines de dollars sur le Humble Bundle et que tout un catalogue s’expose sur GoG, il semblerait qu’il y ait comme une large opération séduction en cours auprès des joueurs de tous horizons.
Ce serait alors vraiment une grande coïncidence si une nouvelle gamme de jeux basés sur l’épisode VII devait être annoncée prochainement. Pas vrai ?
À ce moment là LucasArts bossait notamment sur Star Wars 1313, un Uncharted-like au doux parfum de next-gen qui avait fait beaucoup de bruit à l’E3 et qui, tel Obi-Wan, semblait très proche du seul espoir des fans de revoir la saga sous forme de jeux de qualité après un Kinect Star Wars bien plus Kinect que Star Wars.
Et comme une évidence pour une grosse multinationale effrayante, le premier geste de Disney en rachetant Lucasfilm a été de fermer purement et simplement LucasArts, d'en licencier les collaborateurs puis de signer un deal d’exclusivité de dix ans avec Electronic Arts, alors l’une des entreprises les plus détestées d’Amérique, pour l’édition des prochains projets de jeux ayant un quelconque rapport avec les licences Lucasfilm.
Je pense que ces mecs ne se contentent pas de connaître le manuel du parfait corporate connard, ils ont du l’écrire eux-mêmes.
Au milieu de tout cela 1313 n’a évidement pas fait long feu et le projet coûteux et ambitieux a été annulé vite vite au profit de petites choses bien plus lucratives comme Star Wars Angry Birds II, Star Wars Tiny Death Star et bien sûr l’arrivée massive de personnages Star Wars dans la poule aux œufs d’or Disney Infinity (qui est sans doute une représentation du pognon que ça engendre).
Je pensais les projets funky complètement enterrés et les adaptations couillues coincées au niveau de Battlefront III, la suite de la suite de la skin Star Wars apposée à Battlefield, jusqu’à ce que je tombe sur un trailer pour Star Wars: Battle Pod.
Deux minutes complètement délirantes où des marketeux américains cèdent la parole à des Japonais très polis qui expliquent autant qu’il le peuvent à quel point c’est un honneur pour eux de travailler sur la licence.
On y voit également une machine complètement folle avec double sticks, écran dome et quelques séquences de gameplay exploitant les plus gros combats des trois films de la trilogie originale.
Pas de Gungan, pas d’épisode 7, pas de DLC, pas d’abonnement, pas de chichi. Et en plus ça a l’air vraiment fun avec le petit ventilo qui souffle au nez du joueur.
Mais du coup je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’il s’est passé dans la tête de tous les gens impliqués de près ou de loin dans cette histoire. Alors que les salles d’arcade n’existent plus en Occident que sous la forme d’associations autour de Street Fighter et à l’heure où le jeu à la maison que ce soit sur consoles ou PC ne s’est jamais aussi bien porté; pourquoi diable retourner au format bornes ? Personne n’a-t-il donc entendu parler de l’Oculus Rift chez Disney ?
Une sorte d’anomalie dans le système donc, mais peut-être aussi un moyen détourné de s’attirer les faveurs d’un marché japonais réputé impénétrable avec une prise de risque minimale (Bandai-Namco n’est pas là pour la déco). Et alors que tout un groupe de jeux plus ou moins sexy pour les gamers se négocie à quelques dizaines de dollars sur le Humble Bundle et que tout un catalogue s’expose sur GoG, il semblerait qu’il y ait comme une large opération séduction en cours auprès des joueurs de tous horizons.
Ce serait alors vraiment une grande coïncidence si une nouvelle gamme de jeux basés sur l’épisode VII devait être annoncée prochainement. Pas vrai ?
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