Après deux semaines à regarder des cylons poursuivre des humains dans un petit documentaire animalier dont la TNT a le secret, j’ai aujourd’hui décidé de relancer Assassin’s Creed Unity. Non pas parce que j’avais une folle envie de jouer, mais parce que le jeu a eu une nouvelle mise à jour et que son icône était ornée d’une astérisque propre aux jeux qui ont fait une petite mise à jour et parce qu’en l’absence de petite astérisque similaire sur l’icône de Halo, je savais qu’il était illusoire de retenter ma chance en Matchmaking.
Le seul bon côté de cette histoire de jeux pétés c’est qu’on assiste à un baissage de pantalon en règle chez les différents patrons de studios avec un soupçon d’humilité bienvenu derrière une grosse dose de PR. D’ailleurs, passé la petite blaguounette, j’ai pu lire ça et là que c’est avant tout la faute du marketing si les jeux sortent mal terminés, ce qui m’étonne franchement quand on voit la difficulté qu’ont les boites à gérer leur communication. Devoir admettre des problèmes et calmer les foules en rogne, c’est à peu près le cauchemar de tout marketeux.
Après Sony et Evolution qui s’excusaient platement de l’état dans lequel #driveclub est sorti (j’attends encore les excuses pour l’utilisation d’un dièse dans le titre), c’est au tour de Bonnie Ross, directrice de 343 industries, et Yannis Mallat, président d’Ubisoft Montréal et Toronto, de chausser leurs bonnets d’âne, de prendre leurs plus belles plumes et de s’adresser directement à leurs communautés respectives pour dire que oui ils avaient de grands espoirs mais non ça n’a pas marché et que oui ils passent un peu pour des clowns et ne sont pas super fiers de leurs bêtises.
Évidemment le gros du message est que tout le monde travaille très dur (comprendre : "on est retourné en crunch”), que les correctifs arrivent vite vite vite (comprendre : “quand on peut mais on est vraiment pas sûr d’où viennent les problèmes”) et que de toute manière on est la meilleure des communautés et que c’est aussi grâce à nous qu’ils peuvent repérer et réparer les bugs aussi efficacement (comprendre : “vous pouvez nous les briser, mais vous faites un super boulot de QA qui ne nous coûte que de la réputation”).
Mais soyons clair : ce que les gens veulent savoir c’est pourquoi ils devraient continuer à acheter des jeux au prix fort s’ils vont devoir attendre des mois pour avoir des jeux terminés qui auront depuis largement baissé de prix.
Du coup, dommage collatéral de la sortie de route du développement : Après les grands mots les éditeurs se poussent les uns les autres pour jouer au bien plus agréable jeu de celui qui fera les plus beaux cadeaux.
C’est Sony qui a dégainé le premier en offrant des petits DLC des familles incluant neuf bagnoles et un environnement à tous les joueurs de #driveclub. C’est toujours ça de pris en ces temps de disette ma bonne dame !
Ubi a répondu en se la jouant Gob Bluth des grands jours et en offrant un mission de 5h pour ACU. Bon ça ampute du coup tout leur season pass qui disparaît sans cérémonie des marchés en lignes (bon débarras) alors que les acheteurs précoces peuvent choisir un jeu gratuit parmi les titres de cette année ou de l’année dernière, soit pas un mauvais calcul.
343 est un peu plus dans la mouise et malgré l'annonce de compenser les joueurs lésés, que peut faire Ross avec son jeu qui déborde déjà ras la gueule de contenu ? Offrir du DLC ne va pas être chose facile. De nouveaux remakes de maps Halo 2 ? Un bon de réduction sur Halo 5 ? Aller, je mise tout sur un bon pour Halo Spartan Assault 2, la suite de l’horrible jeu mobile porté à la hâte sur One l’année dernière dans le but d’étoffer un peu le catalogue, puis rapidement offert en Games with Gold comme on offre à Noël les encyclopédies un peu gênantes héritées de l’oncle Jean.
Obligé de perdre de l’argent en offrant du contenu que l’on comptait vendre en plus de perdre de la crédibilité, de la qualité d’image et de la confiance client, c’est peut être la goutte qui fera enfin comprendre aux éditeurs que rien ne sert de patcher, il faut partir au point.
Le seul bon côté de cette histoire de jeux pétés c’est qu’on assiste à un baissage de pantalon en règle chez les différents patrons de studios avec un soupçon d’humilité bienvenu derrière une grosse dose de PR. D’ailleurs, passé la petite blaguounette, j’ai pu lire ça et là que c’est avant tout la faute du marketing si les jeux sortent mal terminés, ce qui m’étonne franchement quand on voit la difficulté qu’ont les boites à gérer leur communication. Devoir admettre des problèmes et calmer les foules en rogne, c’est à peu près le cauchemar de tout marketeux.
Après Sony et Evolution qui s’excusaient platement de l’état dans lequel #driveclub est sorti (j’attends encore les excuses pour l’utilisation d’un dièse dans le titre), c’est au tour de Bonnie Ross, directrice de 343 industries, et Yannis Mallat, président d’Ubisoft Montréal et Toronto, de chausser leurs bonnets d’âne, de prendre leurs plus belles plumes et de s’adresser directement à leurs communautés respectives pour dire que oui ils avaient de grands espoirs mais non ça n’a pas marché et que oui ils passent un peu pour des clowns et ne sont pas super fiers de leurs bêtises.
Évidemment le gros du message est que tout le monde travaille très dur (comprendre : "on est retourné en crunch”), que les correctifs arrivent vite vite vite (comprendre : “quand on peut mais on est vraiment pas sûr d’où viennent les problèmes”) et que de toute manière on est la meilleure des communautés et que c’est aussi grâce à nous qu’ils peuvent repérer et réparer les bugs aussi efficacement (comprendre : “vous pouvez nous les briser, mais vous faites un super boulot de QA qui ne nous coûte que de la réputation”).
Mais soyons clair : ce que les gens veulent savoir c’est pourquoi ils devraient continuer à acheter des jeux au prix fort s’ils vont devoir attendre des mois pour avoir des jeux terminés qui auront depuis largement baissé de prix.
Du coup, dommage collatéral de la sortie de route du développement : Après les grands mots les éditeurs se poussent les uns les autres pour jouer au bien plus agréable jeu de celui qui fera les plus beaux cadeaux.
C’est Sony qui a dégainé le premier en offrant des petits DLC des familles incluant neuf bagnoles et un environnement à tous les joueurs de #driveclub. C’est toujours ça de pris en ces temps de disette ma bonne dame !
Ubi a répondu en se la jouant Gob Bluth des grands jours et en offrant un mission de 5h pour ACU. Bon ça ampute du coup tout leur season pass qui disparaît sans cérémonie des marchés en lignes (bon débarras) alors que les acheteurs précoces peuvent choisir un jeu gratuit parmi les titres de cette année ou de l’année dernière, soit pas un mauvais calcul.
343 est un peu plus dans la mouise et malgré l'annonce de compenser les joueurs lésés, que peut faire Ross avec son jeu qui déborde déjà ras la gueule de contenu ? Offrir du DLC ne va pas être chose facile. De nouveaux remakes de maps Halo 2 ? Un bon de réduction sur Halo 5 ? Aller, je mise tout sur un bon pour Halo Spartan Assault 2, la suite de l’horrible jeu mobile porté à la hâte sur One l’année dernière dans le but d’étoffer un peu le catalogue, puis rapidement offert en Games with Gold comme on offre à Noël les encyclopédies un peu gênantes héritées de l’oncle Jean.
Obligé de perdre de l’argent en offrant du contenu que l’on comptait vendre en plus de perdre de la crédibilité, de la qualité d’image et de la confiance client, c’est peut être la goutte qui fera enfin comprendre aux éditeurs que rien ne sert de patcher, il faut partir au point.
Commentaires
Décidément, serait-ce interminable ?
Les joueurs vont devenir fous si ça continue comme ça !
Je pries pour que SSB demain ne suive pas cette horrible mode. Avec Nintendo je m'inquiète moins, vu la qualité de Bayonetta 2 mais bon... celui-ci ne bénéficie pas de multijoueur contrairement à SSB.
D'ailleurs pour Halo, y'a pas que le matchmaking qui déconne. Entre les freezes, le tearing, les chutes de FPS, les succès qui se débloquent pas, etc... la campagne n'est pas en reste.
Nous vivons de bien sombres heures !
My bad.