À mon Noël 1995, j’ai déballé mon exemplaire de Sega Rally, je n’étais pas chez moi, je n’avais pas internet, mais j’ai quand même pu jouer immédiatement parce que c’était bien le but de la console.
À son Noël 1998, le petit Brandon a pu, après un valium ou deux, lancer son Goldeneye immédiatement parce que c’était bien le but de sa console.
Quand les gosses d’aujourd’hui ont reçu leurs PS4 ou Xbox One, ce noël, ils ont du être sacrément déçus puisque les deux plateformes en ligne étaient inaccessibles pendant plusieurs jours empêchant non seulement le jeu en ligne, mais aussi le téléchargement des fameux patch day-one rendant la plupart des jeux injouables, et bien entendu le téléchargement des jeux numériques et notamment les jeux fournis en “bundle” avec les consoles sous forme de codes.
Ni Microsoft, ni Sony n’ont officiellement communiqué sur la raison du temps mort que l’on imagine due à une attaque DDoS des lizards et autres hackers wannabe en mal de sensations fortes. Tout juste a-t-on eu droit à quelques messages de maintenance et des excuses.
Seul Sony a dédommagé ses utilisateurs avec une prolongation de l’abonnement PS+ de 5 jours et un mesquin bon de réduction de 10%.
J’ai longtemps défendu assez âprement l’idée d’une console entièrement numérique, affranchie de la pression et des méthodes des réseaux de distribution, reprenant à son compte les bonnes idées de Steam avec la facilité d’utilisation et la stabilité d’une machine de salon.
Au final chez Boule comme chez Bill on se tape les prix exorbitants dictés par Gamestop, l’instabilité des produits non finis PC, et en sus un service en ligne qui semble moins performant qu’il y a dix ans.
Le tout pour jouer aux remakes des jeux de l’année dernière ou bien avant.
Ce qui n’a pas vraiment l’air de freiner les consommateurs : Microsoft annonçait avec la satisfaction de l’alcoolo qui a mis la main sur sa première bouteille de villageoise en 12 mois, avoir enfin dépassé les ventes de PS4 aux US et au Royaume Uni en Novembre grâce aux opérations de baisse de prix massives, alors que serein, Sony annonce 18.5 millions de consoles vendues, malgré l'absence d'exclue pour les fêtes depuis Driveclub.
Pendant ce temps les steam machines sont plus vaporeuses que jamais, les seuls PC-consoles à sortir comme la console Alpha d’Alienware ou la SBX de iBuyPower tournant sous Windows et étant vendues en bundle avec des pads Xbox.
Alors qu’en parallèle c’est du côté des consoles android post-Ouya que tout le monde s’excite avec Google, Amazon et désormais Razer qui se lancent dans la course à la Netflix machine à 100$, parce que ce serait trop dommage de tomber en rade d’appareils pour regarder Game of Thrones en HD… tant qu’internet fonctionne.
Quant à nous à Next-Gêne, pour notre Noël 2014 on n’a pas regardé Game of Thrones, on n’a pas joué à Destiny, on n’a pas joué à un ancien Halo refait ou à un nouveau Halo en bêta.
On a joué à Smash Bros, parce que ça, au moins, ça fonctionnait.
Comme quoi être à la ramasse c’est peut-être aussi ce qui sauve Nintendo.
La magie de Noël on vous dit.
À son Noël 1998, le petit Brandon a pu, après un valium ou deux, lancer son Goldeneye immédiatement parce que c’était bien le but de sa console.
Quand les gosses d’aujourd’hui ont reçu leurs PS4 ou Xbox One, ce noël, ils ont du être sacrément déçus puisque les deux plateformes en ligne étaient inaccessibles pendant plusieurs jours empêchant non seulement le jeu en ligne, mais aussi le téléchargement des fameux patch day-one rendant la plupart des jeux injouables, et bien entendu le téléchargement des jeux numériques et notamment les jeux fournis en “bundle” avec les consoles sous forme de codes.
Ni Microsoft, ni Sony n’ont officiellement communiqué sur la raison du temps mort que l’on imagine due à une attaque DDoS des lizards et autres hackers wannabe en mal de sensations fortes. Tout juste a-t-on eu droit à quelques messages de maintenance et des excuses.
Seul Sony a dédommagé ses utilisateurs avec une prolongation de l’abonnement PS+ de 5 jours et un mesquin bon de réduction de 10%.
J’ai longtemps défendu assez âprement l’idée d’une console entièrement numérique, affranchie de la pression et des méthodes des réseaux de distribution, reprenant à son compte les bonnes idées de Steam avec la facilité d’utilisation et la stabilité d’une machine de salon.
Au final chez Boule comme chez Bill on se tape les prix exorbitants dictés par Gamestop, l’instabilité des produits non finis PC, et en sus un service en ligne qui semble moins performant qu’il y a dix ans.
Le tout pour jouer aux remakes des jeux de l’année dernière ou bien avant.
Ce qui n’a pas vraiment l’air de freiner les consommateurs : Microsoft annonçait avec la satisfaction de l’alcoolo qui a mis la main sur sa première bouteille de villageoise en 12 mois, avoir enfin dépassé les ventes de PS4 aux US et au Royaume Uni en Novembre grâce aux opérations de baisse de prix massives, alors que serein, Sony annonce 18.5 millions de consoles vendues, malgré l'absence d'exclue pour les fêtes depuis Driveclub.
Pendant ce temps les steam machines sont plus vaporeuses que jamais, les seuls PC-consoles à sortir comme la console Alpha d’Alienware ou la SBX de iBuyPower tournant sous Windows et étant vendues en bundle avec des pads Xbox.
Alors qu’en parallèle c’est du côté des consoles android post-Ouya que tout le monde s’excite avec Google, Amazon et désormais Razer qui se lancent dans la course à la Netflix machine à 100$, parce que ce serait trop dommage de tomber en rade d’appareils pour regarder Game of Thrones en HD… tant qu’internet fonctionne.
Quant à nous à Next-Gêne, pour notre Noël 2014 on n’a pas regardé Game of Thrones, on n’a pas joué à Destiny, on n’a pas joué à un ancien Halo refait ou à un nouveau Halo en bêta.
On a joué à Smash Bros, parce que ça, au moins, ça fonctionnait.
Comme quoi être à la ramasse c’est peut-être aussi ce qui sauve Nintendo.
La magie de Noël on vous dit.
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