Malgré les moqueries et les coups bas, Assassin’s Creed continue de conserver un avantage certain sur toutes les autres licences AAA, c’est l’invitation à la découverte de milieux inédits. Même le particulièrement indigeste Revelations offrait un aperçu de Constantinople bien plus excitant que les cours d’histoires ou les promos EasyJet.
On s’imagine souvent quels genre de concepts exotiques la série pourrait claquer si les designers se lâchaient un peu. Le Japon médiéval, la Chine impériale, la Corse italienne alimentent les délires les plus fous.
Mais au final, n’y aurait-il pas aussi de quoi raconter les périodes les plus couvertes de manière un tout petit peu originale ?
Au lieu de vainement tenter de nous faire chialer dans du jeu pseudo indé pourquoi ne pas utiliser la série principale pour nous montrer l’Allemagne de manière un peu différente ? L’entre-deux guerres, la montée du fascisme pourraient se trouver propice au suivi d’un perso fun, car aussi caricatural qu’il soit, il ne pourra pas peser plus lourd que les bottes de la bande son ou les manteaux aux textures souples des ennemis.
Après tout la série a d’ores et déjà fait son beurre de l’appartenance d’Hitler à l’ordre des Templier dans ses différentes phases débilos de Desmond alors autant mettre, comme d’hab, les pieds dans le plat au lieu de tergiverser sur des guerres de gangs dont on se tape un peu.
On pourrait avoir un très joli pied de nez à tous les shooters WWII qui nous bombardent de leur vision unilatéralement américaine et éviter les interminables exclamations des coéquipiers prévenant de l’arrivée de “boches à droite !”.
On pourrait aussi penser aux horizons possibles sur un arc narratif dans blocs de l’Est (bouh que ça plairait aux Américains), à la découverte des Amériques par quelques Portugais persuadés d’être en Inde (vous les voyez aussi venir les quêtes “ramassez des épices 0/50”), et à la colonisation sauvage de tous les pays Européens d’une manière générale.
Trop risqué ? Trop politiquement incorrect ? Trop peu vendeur pour un public d’occidentaux biberonnés au banania ? J’ai pourtant souvenir de quelques massacres de natifs dans AC3.
En tout cas il doit y avoir quelque chose de plus fun à faire avec une série basée sur les voyage dans les mémoires que l’insupportable recréation d’un Ubisoft virtuel, accents québécois et dramas de politique interne inclus.
D’une manière générale Assassin’s Creed sert de bouc émissaire à un problème un peu plus large : où sont passés les gros jeux vidéo à valeurs éducatives ? C’est la question sur laquelle se penche Gamasutra en parlant de l’époque pré-1999 où des jeux comme Oregon trail pouvaient vendre des millions et offrir du gameplay fun baigné dans un contexte éducatif fort.
Et dans une moindre mesure on peut s’étonner du faible nombre de grosses ventes qui essayent d’assurer un cadre historique ou éducatif alors qu’Hollywood se fait une joie d’écumer toutes les pages vaguement visitées de Wikipedia pour trouver son prochain script.
Red Dead, God of War, Metal Gear ont beau piocher dans les références qui les intéressent c’est toujours pour poser leurs propres univers étouffants dessus, plus question de refaire les batailles historiques de Age of Empire, le jeu historique est mort avec Cryo, et bon débarras ?
Il doit pourtant bien y avoir un champ libre à exploiter, une ligne d’écriture ancrée dans une période, un évènement ou un contexte particulier à partir duquel on peut apprendre et qui ne serait pas pour autant estampillée Assassin’s Creed ou Farm Simulator.
On s’imagine souvent quels genre de concepts exotiques la série pourrait claquer si les designers se lâchaient un peu. Le Japon médiéval, la Chine impériale, la Corse italienne alimentent les délires les plus fous.
Mais au final, n’y aurait-il pas aussi de quoi raconter les périodes les plus couvertes de manière un tout petit peu originale ?
Au lieu de vainement tenter de nous faire chialer dans du jeu pseudo indé pourquoi ne pas utiliser la série principale pour nous montrer l’Allemagne de manière un peu différente ? L’entre-deux guerres, la montée du fascisme pourraient se trouver propice au suivi d’un perso fun, car aussi caricatural qu’il soit, il ne pourra pas peser plus lourd que les bottes de la bande son ou les manteaux aux textures souples des ennemis.
Après tout la série a d’ores et déjà fait son beurre de l’appartenance d’Hitler à l’ordre des Templier dans ses différentes phases débilos de Desmond alors autant mettre, comme d’hab, les pieds dans le plat au lieu de tergiverser sur des guerres de gangs dont on se tape un peu.
On pourrait avoir un très joli pied de nez à tous les shooters WWII qui nous bombardent de leur vision unilatéralement américaine et éviter les interminables exclamations des coéquipiers prévenant de l’arrivée de “boches à droite !”.
On pourrait aussi penser aux horizons possibles sur un arc narratif dans blocs de l’Est (bouh que ça plairait aux Américains), à la découverte des Amériques par quelques Portugais persuadés d’être en Inde (vous les voyez aussi venir les quêtes “ramassez des épices 0/50”), et à la colonisation sauvage de tous les pays Européens d’une manière générale.
Trop risqué ? Trop politiquement incorrect ? Trop peu vendeur pour un public d’occidentaux biberonnés au banania ? J’ai pourtant souvenir de quelques massacres de natifs dans AC3.
En tout cas il doit y avoir quelque chose de plus fun à faire avec une série basée sur les voyage dans les mémoires que l’insupportable recréation d’un Ubisoft virtuel, accents québécois et dramas de politique interne inclus.
D’une manière générale Assassin’s Creed sert de bouc émissaire à un problème un peu plus large : où sont passés les gros jeux vidéo à valeurs éducatives ? C’est la question sur laquelle se penche Gamasutra en parlant de l’époque pré-1999 où des jeux comme Oregon trail pouvaient vendre des millions et offrir du gameplay fun baigné dans un contexte éducatif fort.
Et dans une moindre mesure on peut s’étonner du faible nombre de grosses ventes qui essayent d’assurer un cadre historique ou éducatif alors qu’Hollywood se fait une joie d’écumer toutes les pages vaguement visitées de Wikipedia pour trouver son prochain script.
Red Dead, God of War, Metal Gear ont beau piocher dans les références qui les intéressent c’est toujours pour poser leurs propres univers étouffants dessus, plus question de refaire les batailles historiques de Age of Empire, le jeu historique est mort avec Cryo, et bon débarras ?
Il doit pourtant bien y avoir un champ libre à exploiter, une ligne d’écriture ancrée dans une période, un évènement ou un contexte particulier à partir duquel on peut apprendre et qui ne serait pas pour autant estampillée Assassin’s Creed ou Farm Simulator.
Commentaires
Y'a moyen de s'amuser avec la période napoléonienne aussi.
Jacques — Ça vous embête si je regarde votre pin’s ?
Jacques — Shera… Sheraf ? Connais pas.
Jacques — Parce que moi aussi je peux me vanter de ma collec’, moi. Ça fait un moment que je l’ai, et c’est pas une collec’ de pédé !
Jacques — Sauf que celui-là je le connais pas. Sheraf.
Jacques — Inconnu au bataillon.
Dino — Sheraf. Tu connais pas Sheraf ? C’est un groupe, ils étaient number one.
Jacques — C’est pas une raison pour vous laisser aller et ressembler à une larve.
Dino — Regarde mes mains, saloperie ! Regarde, je me suis niqué les mains, moi, avec cette saloperie de collec’ de pin’s à la con.
Jacques — Bon, euh moi j’y vais. Merci pour les pin’s.
Jacques — Et vous inquiétez pas, euh, tout va s’arranger. Et comme on dit chez nous, lehaïm !
Dino — Lehaïm !
Genre le mec normal, qui rejoint l'armée pour pas aller en camp de travail, et qui devient un bon soldat teuton de l'époque mais où chaque nuit, ses démons le rattrape le rendant de plus en plus fou.
Un jeu qui limite une fois tu l'as terminé te fait poser des questions sur à quoi tu peux jouer en tant que joueur, la guerre, les idéaux politiques ,etc.
Y a franchement moyen (avec un bon gameplay).
Le jeu ne se terminerait jamais bien quoi qu'il arrive, tu fuis, t'es buté pour désertion. Tu tues par plaisir, le jeu t'amène au niveau histoire à te faire défoncer de manière horrible pour te montrer qu'on récolte ce qu'on sème.
Ouais un jeu FPS qui te met mal à l'aise, te montre réellement l'horreur de la guerre, ça serait bien.
Ça ne viendra jamais, car les bien pensant seraient choqués qu'on puisse avoir un jeu où l'on peut poser son canon sur la tête d'un gosse lors d'une cinématique et choisir de le tuer en voyant sa mort.
Un jeu qui te donne une droite, qui te fait réfléchir sur ses décisions, ça fait un moment qu'on en a pas eu.