Il est à peu près universellement admis que tout le monde joue à Pokémon Go.
Que le jeu ne soit pas encore officiellement sorti en France et dans bon nombre d’autres pays ne semble pas retarder le phénomène : pour les beaux yeux de Pikachu tout le monde apprend à installer une APK ou à changer le pays lié à son App-store.
Pokémon Go, donc, est la nouvelle coqueluche des médias spécialisés ou non. Sa propension à rendre un jeu vidéo tangible, l’étrange danse des geeks de tous poils qu’il provoque, le rassemblement intergénérationnel qui s’effectue autour de lui et évidemment l’infernale machine à anecdotes plus ou moins joyeuses que le jeu génère bon gré mal gré donnent une sacrée dose de biscuit à toute feuille de chou désireuse d’être à la page.
Évidemment pour quiconque s’intéresse un peu à la chose, le succès n’a rien de très étonnant.
D’abord parce qu’il s’agit de la phase 2 d’un plan mobile que Nintendo exécute tranquillement et avec lequel on vous serine depuis plusieurs mois, sauf que désormais fini de rire avec du Miitomo, ici on attaque avec les grosses licences qui ont assez de potentiel gamer pour se transformer en jeu et suffisamment connues et facile d’accès pour plaire au plus grand nombre.
Ensuite, parce qu’il s’agit essentiellement d’une version Pokémonisée de Ingress, le précédent jeu de Niantic période Google, qui avait été lui-même un carton. Succès public avec plus de 10 millions de téléchargements mais surtout succès actif avec une communauté de fondus qui avait démontré le potentiel salement viral du concept pourtant enrobé dans une grosse couche de nerditude avec son interface obscure et son vocabulaire propagandiste.
Le mélange de l’addictif et de l’adoré ne pouvait qu’être un cocktail gagnant, ne serait-ce que sur le terrain de la HYPE machine. Mais il semble que tout soit également au beau fixe côté business avec l’action de Nintendo au plus haut depuis la sortie de la 3DS, alors que Nintendo n’a même pas développé le jeu ! Les chiffres exacts de téléchargement et de paiement sont toujours un calvaire à acquérir sur mobile mais depuis sa sortie américaine Pokémon Go truste la place de N°1 des jeux les plus rentables sur iOS depuis dix jours, il est donc assez raisonnable de penser que malgré son modèle économique assez soft le jeu rapporte un pognon monstre à Niantic, The Pokémon Company et Nintendo.
La vraie question sera de voir comment le jeu va s’inscrire dans la durée, mais avec l’expérience de Niantic dans la gestion d’événements, le contenu additionnel potentiel (il n’y a que les 151 Pokémon originels dans le jeu) et la force de frappe brute de Nintendo pour entretenir la machine, il n’y a pas raison de s’inquiéter outre mesure.
Le succès de Pokémon Go s’impose donc comme une démonstration de puissance de la part de Nintendo qui n’a même pas eu besoin d’y mettre ses propres développeurs ou son propre hardware. Et c’est sans doute là le message le plus intéressant pour tous les acteurs du marché qui prédisent la fin de la société japonaise à chaque bilan morose de la WiiU : Nintendo n’est pas une société qui fabrique des consoles et des jeux vidéo, pas plus qu’elle n’est une société qui produit des produits dérivés ou des dessins animés.
Nintendo est un portefeuille de licences qui sont complètement fluides et autonomes.
De la même manière que les créations Disney ne sont pas juste des films sur support fixe, Nintendo est la seule entreprise à avoir transcendé le jeu vidéo pour ne faire plus que de la culture populaire, quelles que soient ses formes.
Et ça c’est un sacré tour de force dont tous Ubisoft du monde avec leurs stratégies trans-média ne sont pas près d’effleurer. Enfin, un tour de force presque aussi incroyable que d’avoir rendu sexy le fait de marcher dans un parc l’air idiot, le nez collé à son écran pour attraper des monstres invisibles.
Que le jeu ne soit pas encore officiellement sorti en France et dans bon nombre d’autres pays ne semble pas retarder le phénomène : pour les beaux yeux de Pikachu tout le monde apprend à installer une APK ou à changer le pays lié à son App-store.
Pokémon Go, donc, est la nouvelle coqueluche des médias spécialisés ou non. Sa propension à rendre un jeu vidéo tangible, l’étrange danse des geeks de tous poils qu’il provoque, le rassemblement intergénérationnel qui s’effectue autour de lui et évidemment l’infernale machine à anecdotes plus ou moins joyeuses que le jeu génère bon gré mal gré donnent une sacrée dose de biscuit à toute feuille de chou désireuse d’être à la page.
Évidemment pour quiconque s’intéresse un peu à la chose, le succès n’a rien de très étonnant.
D’abord parce qu’il s’agit de la phase 2 d’un plan mobile que Nintendo exécute tranquillement et avec lequel on vous serine depuis plusieurs mois, sauf que désormais fini de rire avec du Miitomo, ici on attaque avec les grosses licences qui ont assez de potentiel gamer pour se transformer en jeu et suffisamment connues et facile d’accès pour plaire au plus grand nombre.
Ensuite, parce qu’il s’agit essentiellement d’une version Pokémonisée de Ingress, le précédent jeu de Niantic période Google, qui avait été lui-même un carton. Succès public avec plus de 10 millions de téléchargements mais surtout succès actif avec une communauté de fondus qui avait démontré le potentiel salement viral du concept pourtant enrobé dans une grosse couche de nerditude avec son interface obscure et son vocabulaire propagandiste.
Le mélange de l’addictif et de l’adoré ne pouvait qu’être un cocktail gagnant, ne serait-ce que sur le terrain de la HYPE machine. Mais il semble que tout soit également au beau fixe côté business avec l’action de Nintendo au plus haut depuis la sortie de la 3DS, alors que Nintendo n’a même pas développé le jeu ! Les chiffres exacts de téléchargement et de paiement sont toujours un calvaire à acquérir sur mobile mais depuis sa sortie américaine Pokémon Go truste la place de N°1 des jeux les plus rentables sur iOS depuis dix jours, il est donc assez raisonnable de penser que malgré son modèle économique assez soft le jeu rapporte un pognon monstre à Niantic, The Pokémon Company et Nintendo.
La vraie question sera de voir comment le jeu va s’inscrire dans la durée, mais avec l’expérience de Niantic dans la gestion d’événements, le contenu additionnel potentiel (il n’y a que les 151 Pokémon originels dans le jeu) et la force de frappe brute de Nintendo pour entretenir la machine, il n’y a pas raison de s’inquiéter outre mesure.
Le succès de Pokémon Go s’impose donc comme une démonstration de puissance de la part de Nintendo qui n’a même pas eu besoin d’y mettre ses propres développeurs ou son propre hardware. Et c’est sans doute là le message le plus intéressant pour tous les acteurs du marché qui prédisent la fin de la société japonaise à chaque bilan morose de la WiiU : Nintendo n’est pas une société qui fabrique des consoles et des jeux vidéo, pas plus qu’elle n’est une société qui produit des produits dérivés ou des dessins animés.
Nintendo est un portefeuille de licences qui sont complètement fluides et autonomes.
De la même manière que les créations Disney ne sont pas juste des films sur support fixe, Nintendo est la seule entreprise à avoir transcendé le jeu vidéo pour ne faire plus que de la culture populaire, quelles que soient ses formes.
Et ça c’est un sacré tour de force dont tous Ubisoft du monde avec leurs stratégies trans-média ne sont pas près d’effleurer. Enfin, un tour de force presque aussi incroyable que d’avoir rendu sexy le fait de marcher dans un parc l’air idiot, le nez collé à son écran pour attraper des monstres invisibles.
Commentaires
Gros gros coup pour Nintendo, qui doit sabrer le champagne tout les jours à l'heure qu'il est... xD
Dans tout les cas, je te rejoins totalement sur ton analyse sur le coté "porte feuille de licence". Un vrai petit vivier cette boîte !
En plus le jeu pop genre deux mois après ma longue session de 200h de jeu sur la dernière version 3DS en date :'D