Ce petit logo dans le coin des boites de jeux me tient beaucoup à cœur, on m'a souvent dit qu'on s'en tape mais je soutiens que si les gens comprenaient sa signification, bien des débats idiots au sujet de la violence dans les jeux vidéo ne pourraient tout simplement pas exister.
La classification donc, propose une évaluation externe et, a priori, neutre du contenu d'un jeu afin d'avertir le consommateur sur la cible adressée. Dit comme ça, ça a l'air très simple, mais il faut voir qu'on revient d'assez loin dans ce domaine.
Convergence internationale, collaboration des éditeurs, notation claire, descripteurs précis. Madame Michu serait de bien mauvaise foi de penser qu'un GTA est adapté à un enfant de 12 ans.
Mais comme pour les pochettes des boites, Madame Michu, Frau Müller, Miss Mullins ne sont pas égales devant le sort qui est réservé à la classification des jeux en vente dans leurs pays respectifs.
L'ESRB, l'organisme américain se veut garant de la morale nationale avec ses contradictions les plus basiques : la violence, les armes, posent moins de problèmes que le sexe ou la religion.
L'interprétation y est particulièrement premier degré et il n'est pas question d'inclure de la métaphore ou des concepts imagés. Souvenir d'un personnage d'Ange Déchu recalé par l'organisme parce que ses ailes enflammées étaient considérées comme de l'immolation. Oui, à ce point.
Le PEGI est sans doute l'organisme avec lequel il est le plus simple de travailler. Le principe est clair : l'éditeur est confronté à des séries de questions sur son jeu correspondant à autant d'âges recommandés possibles (6, 12, 16, 18 ans et plus). Ces questions concernent des points aussi objectifs et précis que possibles (le jeu contient-il des scènes de sexe ? Ces scènes sont-elles explicites ? Les ennemis sont-ils humains ? Sont-ils modélisés de manière réaliste ? ...) Une réponse positive à une de ces questions déclenche l'age-rating approprié (Si la réponse oui a été choisie à la question "le jeu présente des décapitations réalistes" alors le PEGI 18 sera alloué au titre).
Une étude du jeu sur version quasi-finale est également de la partie, mais l'avis définitif diverge rarement du questionnaire.
L'USK et l'OFLC sont les organismes les plus craints, respectivement en charge de l'Allemagne et de l'Australie. Vous avez entendu que Saint's Row était banni en Australie et Gears of War en Allemagne ? Ne cherchez pas plus loin, les organismes de classification (plus proche de l'organisme de censure dans le cas présent) sont à l'origine de ces décisions. En effet, contrairement au PEGI et à l'ESRB, ces organismes disposent d'une option supplémentaire au delà du 18+ ou du Adult Only : le refus de classification (et donc l'impossibilité de commercialisation).
L'USK est par ailleurs beaucoup plus intéressé par la vision générale du produit que par des questions particulières. Ici ce qui compte c'est la cohérence du titre. Pouvoir monnayer des services sexuels dans un jeu qui parle de la mafia sera moins choquant que la possibilité de décapiter un ennemi dans un jeu de plateforme avec des hérissons. Cela donne des avis parfois intéressants et souvent différents de la classification américaine en plus coulant ou plus strict selon le contexte.
Enfin, je pense qu'il est bon de noter que tous ces services sont bien évidemment payants pour les éditeurs qui peuvent même opter pour une évaluation "rapide" moyennant un petit premium. Parce qu'après tout on veut défendre les enfants de Madame Michu, mais il faudrait bien voir à pouvoir vivre ma bonne dame.
La classification donc, propose une évaluation externe et, a priori, neutre du contenu d'un jeu afin d'avertir le consommateur sur la cible adressée. Dit comme ça, ça a l'air très simple, mais il faut voir qu'on revient d'assez loin dans ce domaine.
Convergence internationale, collaboration des éditeurs, notation claire, descripteurs précis. Madame Michu serait de bien mauvaise foi de penser qu'un GTA est adapté à un enfant de 12 ans.
Mais comme pour les pochettes des boites, Madame Michu, Frau Müller, Miss Mullins ne sont pas égales devant le sort qui est réservé à la classification des jeux en vente dans leurs pays respectifs.
L'ESRB, l'organisme américain se veut garant de la morale nationale avec ses contradictions les plus basiques : la violence, les armes, posent moins de problèmes que le sexe ou la religion.
L'interprétation y est particulièrement premier degré et il n'est pas question d'inclure de la métaphore ou des concepts imagés. Souvenir d'un personnage d'Ange Déchu recalé par l'organisme parce que ses ailes enflammées étaient considérées comme de l'immolation. Oui, à ce point.
Le PEGI est sans doute l'organisme avec lequel il est le plus simple de travailler. Le principe est clair : l'éditeur est confronté à des séries de questions sur son jeu correspondant à autant d'âges recommandés possibles (6, 12, 16, 18 ans et plus). Ces questions concernent des points aussi objectifs et précis que possibles (le jeu contient-il des scènes de sexe ? Ces scènes sont-elles explicites ? Les ennemis sont-ils humains ? Sont-ils modélisés de manière réaliste ? ...) Une réponse positive à une de ces questions déclenche l'age-rating approprié (Si la réponse oui a été choisie à la question "le jeu présente des décapitations réalistes" alors le PEGI 18 sera alloué au titre).
Une étude du jeu sur version quasi-finale est également de la partie, mais l'avis définitif diverge rarement du questionnaire.
L'USK et l'OFLC sont les organismes les plus craints, respectivement en charge de l'Allemagne et de l'Australie. Vous avez entendu que Saint's Row était banni en Australie et Gears of War en Allemagne ? Ne cherchez pas plus loin, les organismes de classification (plus proche de l'organisme de censure dans le cas présent) sont à l'origine de ces décisions. En effet, contrairement au PEGI et à l'ESRB, ces organismes disposent d'une option supplémentaire au delà du 18+ ou du Adult Only : le refus de classification (et donc l'impossibilité de commercialisation).
L'USK est par ailleurs beaucoup plus intéressé par la vision générale du produit que par des questions particulières. Ici ce qui compte c'est la cohérence du titre. Pouvoir monnayer des services sexuels dans un jeu qui parle de la mafia sera moins choquant que la possibilité de décapiter un ennemi dans un jeu de plateforme avec des hérissons. Cela donne des avis parfois intéressants et souvent différents de la classification américaine en plus coulant ou plus strict selon le contexte.
Enfin, je pense qu'il est bon de noter que tous ces services sont bien évidemment payants pour les éditeurs qui peuvent même opter pour une évaluation "rapide" moyennant un petit premium. Parce qu'après tout on veut défendre les enfants de Madame Michu, mais il faudrait bien voir à pouvoir vivre ma bonne dame.
Commentaires
Ce que je vois, c'est que tout le monde s'en fout du PEGI, et de plus en plus. C'est bien triste !
En même temps, pensons à la maman de Kevin, 11 ans, qui a une ribambelle d'amis qui joue à CoD en multi. Ça fait des mois qu'il lui demande le dernier Black Ops que tous ses petits amis ont. Si elle n'a pas envie de marginaliser son enfant, pas d'autres choix : on lui achète Call of Duty Black Ops II, malgré l'ultra-violence de sa campagne (je sais pas si vous l'avez testé, mais elle est assez hardcore quand même). En espérant qu'il ne s'éloigne pas du multi comme la plupart des joueurs de la célèbre franchise.
Du coup, tout le monde se fout du PEGI et tant mieux pour les éditeurs qui peuvent se permettre de réaliser le jeu le plus violent qui soit ! Je me demande même si c'est pas parfois plus vendeur encore.
Ce n'est pas comme le cinéma où un Del Toro se voit obligé d'annuler un film car on lui refuse le Rated R en faveur du PG 13. Même si pas seulement, selon lui.
Alors quid de l'importance de ces petits logos ? Faut-il les considérer ou non ? Faut-il renforcer leur importance ? Faut-il les éliminer ? Faut-il réorganiser les systèmes de notation ?
De mon côté, je pense que la sensibilité des joueurs par rapport à certains éléments dépend vraiment plus que l'âge limite.
Je m'explique car je suis bien peu clair :
Ces logos me paraissent beaucoup plus parlants que ceux-ci.
Par exemple, quelqu'un qui est vraiment très sensible à la violence (d'ailleurs ce sera dur pour lui aujourd'hui de trouver un jeu qui lui plait) n’achètera pas un jeu avec le légendaire coup de poing mais n'aura peut-être aucune (next-)gêne à acheter un jeu avec du sexe ou de la drogue.
Je pense qu'il faudrait pousser un peu le concept en dissociant ces logos (en mettant plusieurs niveaux de violence, par exemple "bagarre", "gore", "verbale"...). Je trouve assez fou que Rayman Origins se paye un logo de plus que Gears of War ! Et franchement, j'ai été beaucoup plus traumatisé par cette scène que par n'importe quelle autre de Rayman Origins ! C'est pourtant le jeu de plateformes qui se tape le logo de la peur ! Pourquoi ? Pour ça ? O_o Je suis conscient que les logos vont avec l'âge du PEGI et que du coup, un Rayman Origins PEGI 18+ ne se serait peut-être pas payé le moindre logo alors qu'un GoW 12+ aurait largement obtenu le droit à son logo de peur. (ce que je dis deviens hyper conceptuel, je suis peut-être difficile à suivre)
En tout cas, j'ai du coup du mal à cerner la logique de ces classifications et elles se décrédibilisent totalement.
Je suis un peu alarmé par la différenciation de violence et de "moments chocs" qu'on peut trouver entre différents PEGI 18. Par exemple, entre un Assassin's Creed et un Dead Space, il y a quand même un gouffre. Logique pour la maman de Kevin de lui refuser Dead Space ! Mais un AC ? Tout ça pour quelques assassinats ? Alors on supprime l'attention qu'on porte au PEGI et Dead Space peut se retrouver entre les mains de Kevin. Heureusement, il reste encore le keyart de Dead Space pour que la maman de Kevin ne lui achète pas celui-là.
Je pense aussi au PEGI 12 des Portal, qui sont quand même des jeux qui contiennent un des personnages les plus troublants et les plus cruels de toute la dernière génération !
Les questions que posent PEGI aux éditeurs me semblent donc bien peu suffisantes.
A ce sujet, vous venez de me donner envie de me pencher sur ce système de classification allemand où "pouvoir monnayer des services sexuels dans un jeu qui parle de la mafia sera moins choquant que la possibilité de décapiter un ennemi dans un jeu de plateforme avec des hérissons.". Tu as quelques infos sur son fonctionnement ? L'USK règle-t-il les différents problèmes dont j'ai parlé plus tôt en prenant GoW, Rayman, AC, Dead Space et Portal en exemples ?
Au niveau de la certification d'âge dans le cinéma, il y a une multitude d'autres cas bien plus intéressants à rapporter. En particulier en France où notre cinéma d'horreur bataille sans cesse contre les exploitants de cinéma et la censure parce qu'un classification +18 condamne la sortie cinéma d'un film.
Sinon nous n'avons pas joué au même Assassin's Creed parce que je trouve qu'il a amplement mérité la même classification que Dead Space. Dans les jeux Assassin's Creed que je joue, on peut tuer des innocents à n'importe quel moment pour n'importe quelle raison, on appelle tout son gang pour aller tabasser le pape dans une ruelle sombre et on poignarde à tour de bras des types qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam uniquement parce qu'un vague connaissance nous l'a demandé. On décime des régiments entiers pendant des années parce qu'Ezio a perdu son pôpa et on frérot.
Ce ne sont pas les trois blagues qui tournent en rond de Glados qui vont faire peur à un môme de 12 ans. C'est de l'humour noir en bruit de fond, il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat.
Au fait, si on sort du cadre des jeux AAA il y a une foule de jeux non violents, surtout sur les consoles Nintendo.
Donc y'a le budget, bien sûr. (en même temps, un Rated R à un million de dollars, ils ne chipoterait pas beaucoup) Et de ce que j'ai lu de mon côté (dans mon livre sur le réalisateur), ils auraient accepté les 150 millions de dollars si del Toro avait accepté de baisser la classification à PG-13.
Mais le budget et la classification sont intimement liés dans les soucis que rencontrent del Toro pour ce film, c'est absurde de penser que ce serait tout l'un ou tout l'autre.
Ben en France, pour le coup, ce n'est pas spécialement une question de classification d'âge, c'est un problème lié à tous les "films de genre" en général, non ?
Je connais très bien les raisons pour lesquelles Assassin's Creed est PG 18+. Mais beaucoup de jeux se retrouvent sous cette classification et une fois qu'ils y sont, il n'y a aucune classification possible pour les différencier vraiment (et les logos dont je parlais sont trop peu variés et nombreux pour nous aider dans nos choix).
Et justement, le PG 18+ d'Assassin's Creed est plus dans la moralité du jeu, si je puis dire, alors que celui de Dead Space est basé sur l'hyper-violence du jeu et la peur qu'il engendre. Les critères ne sont donc absolument pas les même.
Pour Portal, il mérite certainement son PEGI 12+, mais un enfant comprend peu l'ironie, le sarcasme et tout autre second degré dont Glados se sert à répétition.
Bref, aujourd'hui, on joue à CoD à 12 ans, pas à Portal de toutes les façons. :(
(vous ne voulez pas faire des webcomics/billets sur le ciné un peu ? =D)
Les films d'horreur par contre peuvent sortir au cinéma en France à condition qu'ils ne soient pas interdit aux mineurs. S'ils le sont, les gros exploitants de salle refuseront de le diffuser parce qu'ils jugent que ça ne sera pas rentable. Sachant qu'on bénéficie d'une vague nationale de film d'horreur particulièrement gore (À l'interieur, Frontière(s), etc.) c'est un peu triste.
Du coup ça me semble plus pertinent et radical comme exemple qu'Universal qui se fait un peu dans son froc quand on lui annonce le budget de At the Mountains of Madness.
Pour AC et DS, que le jeu soit amoral ou violent graphiquement, le but est le même : éloigner les jeunes.
Portal est avant tout un simple puzzle game. Un gamin de 12 ans peut très bien s'y amuser comme dans n'importe quel autre jeu du même genre. Glados et l'histoire du jeu ne sont que des éléments périphériques pour occuper les fanboys de Valve et les gens qui veulent se toucher la nouille dessus.
Vaut mieux être fan des paroles de Glados que de la hiérarchie covenante, nop ?
Oui mais, dans les faits, AC, DS, GoW et autres CoD rameutent les jeunes !!
Quand un film d'horreur Rated-R arrive en France, il passe pas juste -16 ?
Enfin, on a le droit aux Saw, Evil Dead, Martyr, etc !
Evil Dead et Saw comme beaucoup d'autres étaient du NC-17 et ont dû être remonté pour tenir dans du R. Du coup en France c'est passé comme une lettre à la poste dans du +16.
Martyrs a eu tout un scandale autour de sa notification qui a été revu à la baisse après que la ministre de la culture de l'époque ait été sollicité. Si l'équipe du film s'est battue pour ne pas avoir le +18 c'est pour que le film puisse sortir au cinéma et ne se retrouvent pas à être un Direct-to-DVD entre deux Seagal sur les rayons.
'Fin bon un -16 autorise quand même pas mal de violence, non ?
Oui enfin tu ne marginalises pas ton gosse en ne lui offrant pas le dernier jouet à la mode, n'abusons pas.
Alors quid de l'importance de ces petits logos ? Faut-il les considérer ou non ? Faut-il renforcer leur importance ?
Oui, et plutôt deux fois qu'une. C'est grâce à une constance et une clarté dans la signalétique que les gens comprendront. Par le passé on a eu différents systèmes avec le SELL, le BBFC anglais et souvent plusieurs notations (parfois contradictoires) étaient utilisés. C'est comme ça qu'on perd le grand public.
L'intérêt du PEGI c'est d'avoir un grand chiffre clair, affranchi de langue, reconnaissable de tous et dispo dans le gros des pays Européens (et donc sur toutes les versions d'Amazon).
Les descripteurs te paraissent plus intéressants parce qu’ils proposent un degré d'information supplémentaire. C'est utile pour les parents, notamment quand la nature des raisons du PEGI ne sont pas clairement annoncés dans le texte ou sur le Keyart de la boite. Pas évident, en effet de penser à du sexe explicite (et jouable !) en voyant la pochette de Fahrenheit.
Mais on ne pourra jamais être complètement exhaustif à ce sujet, il y a d'infinies variations, de la peur, de la violence, de la mention de drogues etc...
C'est pour ça que l'information importante est d'abord l'age ciblé. Les descripteurs ne se comprennent que dans ce contexte. Oui, pour un enfant de 7 ans, un monstre aux yeux globuleux (que l'on doit éclater un à un, soit dit en passant...) peut avoir un aspect malsain.
En outre tu noteras que GoW utilise l'ancien système PEGI (sans couleurs) qui n'était pas tout à fait identique.
Ceci-dit le site du PEGI donne des détails supplémentaires. Dans le cas d'Assassin's Creed : It contains: Extreme violence - Multiple, motiveless killing - Violence towards defenceless people - Strong language. D'où le PEGI 18 même en l'absence de monstres à la Dead Space.
Pour ce qui est du système Allemand, il a un côté positif dans le fait que les jeux ne sont pas évalués selon une grille objective mais par un comité de censeurs chargés d'évaluer le jeu dans son ensemble et avec ses cohérences internes. Ainsi les Assassin's Creed sont notés 16+ en Allemagne alors qu'ils sont PEGI 18 dans le reste de l'Europe.
Pour ce qui est de l'aspect économique, il est généralement perçu qu'un jeu PEGI 18 et (surtout) Adult Only aux US sera plus dur à vendre, voire pourrait être interdit en Allemagne et Australie. Comme au cinéma, il y a donc bien des exemples de jeux qui réduisent leur niveau de violence pour toucher un public plus large. Le premier qui me vient en tête est tout simplement Halo avec son sang multicolore et ses épées à plasma qui ne démembrent pas, la série a toujours réussi à rester 16+. Évidemment dans le cas d'un Saint's Row ou d'un GTA, plus l'age-rating est élevé, plus le jeu est crédible.
Petite anecdote : la classification PEGI 12 du jeu We Dare (Petits flirts entre amis) a déclenché l'ire d'associations parentales trouvant choquant le fait de vendre à des enfants de 12 ans un jeu basé sur la sexualité. Ubisoft a du retirer le jeu du Royaume Uni, ce qui est assez comique compte tenu du fait que le côté sexy était essentiellement présent dans la campagne de pub, et très peu dans le jeu lui-même (Et non, ce n'était pas ma campagne).
Ah ouais ? Tu dis n'avoir plus de conversations à la machine à café si tu ne joues plus, mais alors pour un gosse, c'est encore pire car ils n'ont bien souvent qu'un seul sujet de discussion/activité.
Je parle pas d'un marginalisation importante et définitive, mais une mise à l'écart de certains groupes et de nombreuses discussions/activités n'est pas à omettre.
Tu as déjà oublié Pokemon ?
Ouais mais si tout le monde se fout du PEGI déjà sur les boites, qui ira lire les notes sur le site lui-même ?
Farenheit, sexe jouable ?? Alors que 16+ ??
Quelle est la différence entre 18+ et Adult Only ?
Le 12+ de We Dare n'est pas absurde. D'après ce que j'ai pu comprendre, il n'y a que le keyart d'un peu hot ?
Tu aurais pu ajouter la campagne marketing de ce jeu dans ton billet !
La différence entre la classification des films et celle des jeux me choque pas mal aussi.
Un film avec un peu de boobs sera -12, il sera 18+ en jeu.
Un film d'horreur peut largos être -12, un jeu horrifique ne sera jamais moins de 16+.
Un film immoral où des innocents sont tués n'est jamais un critère pour le monter à -18.
Je sais bien que dans un jeu vidéo, c'est le fait que le joueur soit le décideur de ses propres actions qui fasse très vite monter le PEGI. Mais des études très sérieuses ont bien montrés qu'un joueur savait différencier le réel du virtuel, presque mieux que les autres d'ailleurs !
Alors pourquoi de telles précautions ?
Parce qu'au final combien de mineurs jouent à CoD ? Mais CoD encore ça va ! Mais vu qu'il est 18+, tous les autres 18+ sont décrédibilisés !
Il n'est pas évident de classifier les films et les jeux selon la même échelle et en général les jeux sont notés plus durement en effet. Pour l'anecdote jusqu'à l'année dernière le BBFC, l'organisme de classification des films en Grande Bretagne imposait de mettre un logo "15 ans et plus" sur tous les jeux qui recevaient un PEGI 18. Sur les boites anglaises les deux notations cohabitaient alors dans un joyeux bordel tout à fait incompréhensible.
Le vrai problème de la classification JV tel que PEGI, ESRB ou USK est qu'elle n'a aucun moyen d'être appliquée physiquement. Un revendeur ne peut pas être condamné pour avoir vendu un jeu 18+ à un gosse de 8 ans, c'est un débat entre sa conscience et son tiroir caisse uniquement contrairement au cinéma ou les enfants ne sont généralement pas admis dans les films 16/18 ans.