Il y a trois mois, on partageait nos doutes quant à la capacité de Microsoft de faire face au rouleau compresseur Sony en 2017. Visiblement la bande à Spencer se sentait plus confiant que nous puisqu’elle n’a pas hésité à tuer l’une des trois exclusivités de la Xbox annoncées pour l’année.
Une stratégie audacieuse dirait Cotton, l’avenir nous dira si elle s’avère payante.
A la suite de Fable Legends, du remake de Phantom Dust, du Projet Knoxville, de Gigantic, et de la division films et séries télés, c’est au tour de Scalebound d’exploser en plein vol tel un ballon de baudruche sur un stand de tir. Et s’il faut dire que, comme un ballon de fête foraine, Scalebound était essentiellement rempli d’air chaud, ça n’a pas empêcher toute la communauté de joueurs Xbox de s’émouvoir de la disparition du prochain RPG au rabais de Platinum.
Les gens attendaient-ils réellement avec impatience les aventures d’un douchebag au casque beats et de son dragon moche ? Les joueurs Xbox sont-ils réellement suffisamment morts de faim pour parier leur va-tout sur cet action RPG au gameplay nébuleux ? Est-ce donc réellement trendy de sortir du bois pour maudire les décisions du grand capital à la moindre annonce vaguement inattendue ? Le mystère restera entier.
Toujours est-il qu’à part le Halo qui ne plait pas aux joueurs de Halo, les deux seules exclusivités dont fait mention l’équipe Xbox pour 2017 sont Thumbleweed Park, un point en click retro qui sort également sur Windows, Linux, Android et iOS ; et Tacoma, la suite spirituelle de Gone Home qui sort également sur Windows, Linux et MacOS. Une année exceptionnelle qu’il dit le monsieur.
Aucune mention de Sea of Thieves, plus proche du naufrage Thief que de la Real Rare Redemption pour l’instant avec des clés bêta distribuées au compte-goutte et des études de marché qui sont loin de rassurer.
Pas plus de nouvelles de State of Decay 2, la suite à peine plus ambitieuse d’un titre XBLA de 2013, depuis qu’il a été dévoilé à l’E3 dernier, sans doute en pleine cure d’hormones après les annonces successives de Days Gone et Last of Us 2 chez le voisin.
Pas de dates de sorties fixes pour les indés Cuphead et Below, rallongeant inlassablement leur gestation depuis l’annonce de la console ou pas loin.
Et, évidemment, silence radio de ce bon vieux Crackdown 3 depuis Juin dernier dans un billet qui préparait les joueurs à ne pas voir le jeu durant les salons de l’été.
Autant dire qu’à la veille du lancement de la Scorpio, ça sent plus que jamais le sapin pour Xbox en tant que marque forte du jeu vidéo. Parce que Microsoft a beau faire péter les teraflops pour prouver qu’il n’est pas Nintendo, son principal problème est sans doute justement de ne pas être Nintendo, et plus précisément de ne pas posséder les licences de Nintendo.
Alors que Halo et Gears semblent sur le déclin, que restera-t-il pour redresser la barre et convaincre les petits indécis de remettre un billet de 500 sur une version 2.0 de sa console quand ils pourraient d’ici là avoir pour le même prix une PS4 et une Switch ?
La partie sombre de nostalgie m’invite à espérer à un retour de licences plus ou moins poussiéreuses qui garnissent le tiroir d’IPs de Microsoft. Un futur à grands coups de Crimson Skies, Mechassault, Midtown Madness, Conker, Starlancer et autres Rallisport aurait un certain panache. Mais à tout pouvoir sa responsabilité et à tout catalogue de vieilleries sa part d’ombre, ainsi on pourrait tout à fait se retrouver avec un petit combo Tao Feng, Azurik, Brute Force et Blinx, de quoi vous glacer le sang comme un hurlement rauque un soir d’hiver.
En parlant de hurlement rauque, ça fait un petit moment qu’on n’a pas entendu de nouvelles du portage HD de Voodoo Vince. Une stratégie PR payante, à n’en point douter.
Une stratégie audacieuse dirait Cotton, l’avenir nous dira si elle s’avère payante.
A la suite de Fable Legends, du remake de Phantom Dust, du Projet Knoxville, de Gigantic, et de la division films et séries télés, c’est au tour de Scalebound d’exploser en plein vol tel un ballon de baudruche sur un stand de tir. Et s’il faut dire que, comme un ballon de fête foraine, Scalebound était essentiellement rempli d’air chaud, ça n’a pas empêcher toute la communauté de joueurs Xbox de s’émouvoir de la disparition du prochain RPG au rabais de Platinum.
Les gens attendaient-ils réellement avec impatience les aventures d’un douchebag au casque beats et de son dragon moche ? Les joueurs Xbox sont-ils réellement suffisamment morts de faim pour parier leur va-tout sur cet action RPG au gameplay nébuleux ? Est-ce donc réellement trendy de sortir du bois pour maudire les décisions du grand capital à la moindre annonce vaguement inattendue ? Le mystère restera entier.
Toujours est-il qu’à part le Halo qui ne plait pas aux joueurs de Halo, les deux seules exclusivités dont fait mention l’équipe Xbox pour 2017 sont Thumbleweed Park, un point en click retro qui sort également sur Windows, Linux, Android et iOS ; et Tacoma, la suite spirituelle de Gone Home qui sort également sur Windows, Linux et MacOS. Une année exceptionnelle qu’il dit le monsieur.
Aucune mention de Sea of Thieves, plus proche du naufrage Thief que de la Real Rare Redemption pour l’instant avec des clés bêta distribuées au compte-goutte et des études de marché qui sont loin de rassurer.
Pas plus de nouvelles de State of Decay 2, la suite à peine plus ambitieuse d’un titre XBLA de 2013, depuis qu’il a été dévoilé à l’E3 dernier, sans doute en pleine cure d’hormones après les annonces successives de Days Gone et Last of Us 2 chez le voisin.
Pas de dates de sorties fixes pour les indés Cuphead et Below, rallongeant inlassablement leur gestation depuis l’annonce de la console ou pas loin.
Et, évidemment, silence radio de ce bon vieux Crackdown 3 depuis Juin dernier dans un billet qui préparait les joueurs à ne pas voir le jeu durant les salons de l’été.
Autant dire qu’à la veille du lancement de la Scorpio, ça sent plus que jamais le sapin pour Xbox en tant que marque forte du jeu vidéo. Parce que Microsoft a beau faire péter les teraflops pour prouver qu’il n’est pas Nintendo, son principal problème est sans doute justement de ne pas être Nintendo, et plus précisément de ne pas posséder les licences de Nintendo.
Alors que Halo et Gears semblent sur le déclin, que restera-t-il pour redresser la barre et convaincre les petits indécis de remettre un billet de 500 sur une version 2.0 de sa console quand ils pourraient d’ici là avoir pour le même prix une PS4 et une Switch ?
La partie sombre de nostalgie m’invite à espérer à un retour de licences plus ou moins poussiéreuses qui garnissent le tiroir d’IPs de Microsoft. Un futur à grands coups de Crimson Skies, Mechassault, Midtown Madness, Conker, Starlancer et autres Rallisport aurait un certain panache. Mais à tout pouvoir sa responsabilité et à tout catalogue de vieilleries sa part d’ombre, ainsi on pourrait tout à fait se retrouver avec un petit combo Tao Feng, Azurik, Brute Force et Blinx, de quoi vous glacer le sang comme un hurlement rauque un soir d’hiver.
En parlant de hurlement rauque, ça fait un petit moment qu’on n’a pas entendu de nouvelles du portage HD de Voodoo Vince. Une stratégie PR payante, à n’en point douter.
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